Ce dernier, présenté à Paris au ministère du Redressement productif, prévoit un investissement de 150 millions
d'euros. Selon le Progrès, cette nouvelle offre de reprise supposerait une garantie d'emprunts de la part de l’État français.
Depuis plusieurs semaine, trois autres projets sont également annoncés pour une éventuelle
reprise du groupe chimique. Il s'agit du fond d'investissements Sun
European Partners, de la société d'investissements Opengate Capital et
de la CGT.
Les candidats ont d'ailleurs jusqu'au 15 octobre pour déposer
leur offre définitive.
C'est le 12 décembre que le tribunal de commerce de Lyon doit se
prononcer sur un éventuel repreneur.
Fin septembre, la justice avait
décidé de prolonger de six mois la période de redressement judiciaire.
1300 emplois sont en jeu dans cette reprise de Kem One dont le siège social est basé à Lyon.
Le dossier du groupe chimique est suivi de très près par le gouvernement. Lors d'un déplacement à Lyon vendredi dernier, Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif avait réaffirmé sa volonté de "conserver Kem One dans son intégralité et refuser toute vente à la découpe".