Gérard Collomb n'en a pas fini de défier les décisions prises par son
gouvernement ou de se plaindre des directions empruntées par ce dernier.
Ce jeudi, sur le site du Nouvel Obs, le maire de Lyon, ainsi que neuf
autres parlementaires socialistes, a signé un manifeste "Contre le
populisme, osons le réformisme", marquant ainsi la naissance d'un
courant au sein du PS, "qui entend rompre avec le catéchisme des motions
toutes faites et le prêt-à-porter des idéologies fossiles, (...) un
pôle réformiste au sein de la majorité".
Gérard Collomb, Jean-Marie Le Guen, Jean Besson, Patrick Bloche,
Jean-Pierre Caffet, Christophe Caresche, Jean-David Ciot, Marc Goua,
Gilles Savary et Pascal Terrasse justifient leur démarche par la crise
économique et sociale que traverse actuellement la France ("industrie en
voie d'extinction, compétitivité dégradée, entreprises avec des marges
trop faibles pour innover").
Selon eux, la gauche et donc le gouvernement de Jean-Marc Ayrault "a
sans doute sous-estimé la gravité de la situation. (...) La
compétitivité de notre économie doit être la mère de touts les
batailles. Elle engage l'emploi, car seule une industrie innovante et
renouvelée permettra aux Français de retrouver un emploi durable, la
protection sociale, car seule la compétitivité financera l'avenir de
notre modèle social, et la souveraineté enfin, tant notre capacité à
faire entendre notre voix en Europe et dans le monde en dépend. Car si
nous avons pu nourrir l'espoir que l'Europe politique sorte renforcée de
la crise, chacun doit se rendre à l'évidence : personne ne paiera pour
nous, personne ne nous protègera !
Dans cette situation, la gauche progressiste a un rôle historique à
jouer : réformer et rassembler, non seulement son camp, mais surtout les
Français."
Le sénateur-maire de Lyon et ses collègues alertent également sur la
dynamique du Front National et demandent, à droite comme à gauche, de ne
pas céder "aux tentations sectaires. (...) Nous aurions tort de penser
que l'ont peu jouer avec elle, ou, pire, espérer en tirer profit. (...)
La République est la seule réponse aux dangers des populismes, la
réforme est la seule solution pour sortir du marasme économique, et le
courage est la seule vertu capable de redonner aux Français confiance en
l'avenir. Ne laissons pas la France aux mains de ceux qui jouent avec
les peurs. Contre le populisme, osons le réformisme !"
La blague de l'année...
Signaler Répondrej'avais pas vu la date, mais le premier avril est pas pour maintenant non?
Collomb réformiste, préférons un Collomb réformé c'est plus sain pour la ville.
On peut rire de tout c'est une chance chez nous mais qu'il essaye déjà de faire du bon boulot à Lyon.
Il ne sait que critiquer et ne propose jamais. Il a du se former à la cgt!
Non il n'est pas de droite car au Sénat, il a voté toutes les lois suppriment les heures supplémentaires défiscalisées, augmenté considérablement les impôts, taxé les entreprises à tout va, etc...
Signaler RépondreAlors non ce sénateur-maire PS de Lyon Gérard Collomb n'est pas de droite mais alors absolument pas !!!
Son discours sur l'économie est d'une banalité exemplaire: compétitivité, industrie innovante, avec comme conséquence une meilleure protection sociale( c'est sûr si moins de chômeurs), il réinvente l’eau chaude. Que fait-il pour Nexans ? On aimerait le voir à l’œuvre !
Signaler RépondreEn disant une chose et son contraire, Gérard Collomb a forcément raison à un moment ou à un autre, mais l'ensemble est incohérent et le résultat qu'est son triste bilan, en dehors de ce qu'en dit son service de communication, est dramatique pour Lyon.
Signaler RépondreGérard Collomb à 1000 fois raison. Personne d'autre que nous ne paiera pour notre justice sociale. C'est donc être socialiste que de laisser s'enrichir au maximum les créateurs d'emplois/les entreprises car au passage les chomeurs retrouvent une activité et l'état avec des impôts à taut plus bas qu'aujourd'hui reccueil plus d'argent pour corriger certaines injustices.
Signaler RépondreCe n''est pas en éliminant les riches qu'on fait disparaitre les pauvres. Plus il y a de riches pour payer un impôt raisonablement bas par rapport aux autres pays, plus l'activité repart et plus la redistribution chère aux socialistes peut exister.
Elu par plus de 85% des socialiste lyonnais, le sénateur socialiste fait des affaires comme un socialiste.
Signaler Répondreil est de droite, vous le savez bien
Signaler RépondreLe Roi se meurt
Signaler RépondreDouble discours pour un retraité qui en veut toujours plus pour sa pomme, et si on songeait à Lyon ?
Signaler RépondreJ'ai trouvé un article super intéressant sur les rebondissements de Monsieur COLLOMB, un jour il est à "droite" un jour à "gauche"....
Signaler RépondreTantôt pour ; tantôt contre....
et enfin un jour avec ; et un jour sans.
Ce monsieur s'habille et déshabille les autres juste pour son nouveau mandat ...
Franchement lisez l'article et là vous allez connaître Monsieur COLLOMB....
http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/171013/lyon-collomb-en-campagne-contre-la-mafia-des-poubelles
Suis pas de LYON,mais étant de gauche je ne pourrais voter pour ce type qui tire sur toutes les valeurs de gauche
Signaler RépondreSi il y a une mairie qui doit passer à droite quel bonheur que ce soit Lyon,surtout que le Harvard il a pas une tête à la Copé ou Sarko
il déshabille jacques pour habiller Paul
Signaler Répondreet il se vente de soi disant créer des emplois
en tout cas, c'est sûr, il sait conserver le sien multi cartes politiques, multi fraternel, multi profiteur de tout ce qu'il se vote pour lui même, à charge des contribuables, y compris les vacances avec famille etc...
une girouette de premier choix
qu'est ce qu'il ne ferait pour rempiler celui là
Signaler Répondrevous savez, il faut qu'on me reconnaisse "de gauche" sans l'être"
" vous savez, c'est difficile ce métier de comédien assermenté pour tirer les ficelles "
Ben oui mon Collomb, que fait-il à Lyon? des musées, des centres commerciaux, des stades, des activités qui brassent beaucoup d'argent, pompent énormément de fric, consomment de l'argent public, créent pour certaines des importations, ne créent aucun produit, et ne créent peu d'emplois, eu égard au CA. Ce n’est pas avec ce type d'activité que l'emploi redémarrera. Question populisme, demandez aux Décinois, écœurés par Collomb et le PS, ce qu'ils vont voter?. C'est bien le PS qui nourrit le FN !
Signaler RépondreDepuis quand être européen et libéral c'est être réformiste ?
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