Tel était le titre jeudi de la une du quotidien qui affirme que le
groupe pharmaceutique, notamment implanté dans le Rhône à Marcy-l'Etoile
et à Neuville-sur-Saône, économiserait des dizaines de millions d'euros
grâce à différents avantages fiscaux.
Sur les 600,6 millions d'euros d'impôts que Sanofi devait payer en 2012,
L'Humanité assure que plus des trois quarts de la somme se seraient
envolés en raison du crédit d'impôt recherche ou encore des réductions
d'impôts liées au mécénat.
Le quotidien met également en avant d'autres
méthodes employées par le géant pharmaceutique : la vente de ses propres
brevets d'une filiale à l'autre pour économiser ou encore la présence
d'une banque interne basée en Belgique.
Face à ces accusations, la direction de Sanofi a tenu à réagir et à se
défendre dans un communiqué. "Le groupe a versé 654 millions d'euros
d'impôt en France (avant Crédit d'Impôt Recherche) au titre de 2012. Ce
montant comprend l'impôt sur les sociétés et les contributions
additionnelles, la Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises
(CVAE) qui est un impôt local sur la valeur ajoutée (et donc sur le
résultat), et la nouvelle contribution de 3% sur les dividendes. Compte
tenu de ces montants, la charge fiscale du groupe en France est proche
de 25% et non de 8% en 2012".
Pour rappel, Sanofi avait annoncé en juillet dernier, un plan de 207
suppressions d'emplois dans la recherche et environ 400 mutations
géographiques.
Comme l'a déjà dit Xavier Niel,la France est un paradis fiscal pour les entrepreneur
Signaler RépondreLa mauvaise foi du patronat relayé par les journalistes éco des médias est évidente