Deux heures durant lesquelles ils ont parlé de l'avenir de FagorBrandt,
le groupe espagnol au bord de la faillite. Sa dette de 800 millions
d'euros entraînerait probablement la suppression de plus de 1200 emplois
en France. En attendant, plusieurs sites sont à l'arrêt.
C'est le cas
de la Société d'innovation technologique de Lyon (SITL) qui, avant de
pouvoir se convertir totalement à la production de véhicules
électriques, sous-traite des machines à laver pour Fagor. Depuis le 14
octobre dernier, la majorité de la centaine d'ouvriers lyonnais est donc
au chômage technique, faute de moyens pour payer les fournisseurs
malgré un carnet de commandes plein.
La SITL aura donc les yeux rivés sur l'issue du Comité central
d'entreprise extraordinaire de FagorBrandt prévu ce mercredi à
Rueil-Malmaison. Le gouvernement voudra connaître à cette occasion "les
orientations stratégiques du groupe". Quant aux syndicats, ils espèrent
"une aide de l'Etat pour le redémarrage de l'outil industriel au plus
tôt", d'autant que Fagor "est une entreprise viable avec un portefeuille
de commandes rempli" selon les cabinets de Montebourg et Sapin.
Pour le foot l'aide serait déjà votée,aider les millionnaires c'est le rôle de l'Etat . Aider une entreprise qui emploie de petits salaires ce n'est pas son rôle. Ainsi va le monde ...socialiste!
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