Et, même si ce n'est pas encore officiel, il n'y aura pas de Stéphanois à Gerland au retour le week-end du 29 mars.
Les
107e et 108e Derbies entre les deux clubs se disputeront donc dans un
nouveau mode où les pouvoirs publics, avec l'interdiction des
déplacements de supporters, tentent de reprendre la main alors que la
situation commençait à devenir sérieusement dangereuse pour l'ordre et
la sécurité des biens et des personnes.
C'est la première fois que de
telles dispositions sont prises depuis le 1er derby joué en 1952 alors
même que des matches amicaux étaient organisés entre les deux équipes
jusqu'en février 1997. Le dernier, à Roanne, avait été le théâtre de
graves incidents, pendant et après la rencontre, au cours desquels un
coup de feu avait même été tiré sans faire de blessé.
Car la rivalité
qui ne se trouvait que sur le terrain à l'origine s'est déplacée dans
un premier temps dans les tribunes avec l'apparition des groupes ultras
de supporters, il y a une grosse vingtaine d'années.
Elle s'éloigne
désormais des enceintes sportives avec des voies de faits hors des dates
du derby avec en toile de fond la rivalité entre les deux clubs servant
de prétexte qui ont provoqué dernièrement des convocations devant la
police et la justice.
Les recours, finalement rejetés, auprès du
Tribunal administratif et du Conseil d'Etat engagés par l'OL, n'ont été
que des opérations de communication envers ces groupes de supporteurs
que les clubs craignent pour leur faculté à déstabiliser l'équipe ou les
joueurs, de manière spontanée ou après avoir été manipulés. Ils
manifesteront entre la place Bellecour et Gerland ce dimanche
après-midi.
Encore faudra-t-il savoir combien seront-ils en
définitive et le poids qu'ils occupent à l'échelle d'une agglomération
de 2 millions d'habitants... Ils seront sous étroite surveillance mais
des incidents, toujours possibles, discréditeraient encore un peu plus
leur mouvement.
Evidemment, les groupes lyonnais ne sont pas seuls en
cause. L'ASSE a également de gros problèmes avec les siens, souvent mis
en cause en déplacement, et se trouve toujours sous la menace, de plus
en plus sérieuse, d'être sanctionné d'un match à huis clos.
Dans un
stade où il devrait y avoir 200 VIP lyonnais au milieu de 38.000
supporters des Verts (guichets fermés), l'OL tentera de conserver son
invincibilité qui date, à Geoffroy-Guichard, du 6 avril 1994.
L'Olympique Lyonnais avait perdu 3-0.
"Plus la série est longue et plus la probabilité qu'elle s'arrête grandit", admet Rémi Garde.
L'invincibilité
dans le Derby qui datait de 1993 s'est déjà arrêtée lors du 100e à
Gerland avec un but de Payet le 15 septembre 2010 et une défaite de l'OL
1-0.
Même si l'équipe paraît afficher un léger mieux ces dernières
semaines avec le retour de ses joueurs blessés, elle semble la plus
vulnérable donc pour concéder son premier reverse dans le Chaudron
depuis 19 ans.
Une victoire permettrait toutefois à l'OL de passer
devant l'ASSE au classement grâce à la différence de buts. Mais une
défaite laisserait les Lyonnais au 15e rang de la Ligue 1. C'est leur
classement au coup d'envoi même s'ils sont plus proches de l'OM, 6e à 3
points que du 18e (Valenciennes) à six longueurs derrière.
enfin quelqu'un d'intelligent
Signaler Répondreon ne devrais même pas en parler du tout
se serait mieux encore
C'est cool, on va presqu'enfin avoir la paix! Il ne manque plus qu'à les faire jouer à huit clos et ce sport sera à sa juste valeur.
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