L'enquête avait rapidement permis de se tourner vers un couple de
marginaux, Stéphane Moitoiret et sa compagne Noëlla Hégo qui logeait la
nuit du drame à la cure du village de Saint-Sorlin, près de la commune
où Valentin faisait du vélo lors de sa disparition. Ils avaient
finalement été interpellés le 3 août 2008 en Ardèche.
La Cour d'assises de l'Ain avait condamné le 15 décembre 2011 Stéphane
Moitoiret à la réclusion criminelle à perpétuité tandis que sa compagne
écopait de 18 ans de prison. Ce procès avait notamment été marqué par
une bataille d'experts psychiatriques puisque Noëlla Hégo avait déclaré
être "l'incarnation de Dieu sur Terre" et qu'au moment du drame Stéphane
Moitoiret était "possédé". Ce dernier avait assuré de son côté que la
mort du petit garçon avait été provoqué par "un clone". Cependant, les
experts avaient au final mis en avant une "altération du discernement".
Le couple avait alors fait appel ; le nouveau procès devait normalement
se tenir devant la Cour d'assises du Rhône en mars dernier. Cependant,
l'avocat de Noëlla Hégo avait demandé le renvoi du procès ; ce dernier
était à ce moment là victime d'une paralysie des jambes causée par une
arthrose, et il lui était interdit de faire tout effort physique.
C'est
donc à partir de mardi que l'affaire sera de nouveau jugée. Le verdict
est attendu le 22 novembre.
Le gône a rien demandé. La mort pour ses deux personnes sur la place Bellecour.....ne perdont pas notre temps aux assises.
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