Les organisations patronales reprochaient au président de la Chambre de
Commerce et d'Industrie de Lyon sa position sur la réforme de la
régionalisation du dispositif consulaire. Dans une interview à Acteurs
de l'Economie, il remettait en cause l'intérêt des Chambres de Commerce
et d'Industrie Régionales (CCIR).
Ce mardi matin, alors que son avenir devrait être discuté à la CCI,
Philippe Grillot annonce au Progrès qu'il ne présentera pas sa démission
suite à "ce communiqué d'une violence rare et qui est complètement
disproportionné par rapport à l'évènement".
"Je suis président de 75 000 entreprises et n'en déplaise à certains, je
ne suis pas président des 8% que représentent la CGPME et le Medef,
reprend l'ancien président de Lyon basket féminin. Maintenant, il y a
des procédures qui peuvent se mettre en place, on verra bien (...)
Qu'est-ce-que c'est que cette idée de vouloir virer un président de la
chambre de commerce de la taille de celle de Lyon alors que le boulot
est bien fait ?".
Une allusion au possible processus de destitution qui pourrait être
enclenché pour lui trouver un remplaçant. Son successeur tout désigné
serait Emmanuel Imberton, son premier vice-président étiqueté CGPME.
Le roi nu, le voilà qui se prend pour le collomb.
Signaler RépondreBravo Monsieur Grillot,
Signaler RépondreL'argent n'est pas votre moteur (ou du moins il ne l'est plus).
Vous n'êtes pas politisé (au delà de vos amitiés).
Vous êtes intègre et dévoué à votre ville.
... vous êtes donc l'homme à abattre pour ces gens qui n'ont pas d'emprise sur vous !
Continuez ainsi...
Quand on est à ce point haït par la CGPME et le Medef est la démonstration que Monsieur Philippe Grillot est un homme sage.
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