Crise à Lyon II : des interpellations ce jeudi

Crise à Lyon II : des interpellations ce jeudi
Forte présence policière ce jeudi sur les quais du Rhône - LyonMag

Une centaine d'étudiants a envahi les bâtiments de la présidence sur les quais du Rhône.

Les CRS sont intervenus pour les déloger. En tout quatre personnes ont été interpellées et un vigile aurait été blessé, selon le Progrès.
Cette manifestation intervient alors que le président de Lyon II, Jean-Luc Mayaud, est de plus en plus contesté. Ce dernier convoquait ce jeudi le congrès élargi de Lyon-II avec les représentants des personnels et étudiants pour sortir de la crise, en partie expliquée par la situation financière de la faculté. La fédération syndicale étudiante avait elle organisé un rassemblement à 11h.

Mise à jour à 18h : Dans un communiqué l’Union des étudiants communistes dénoncent "une violence intolérable de la part de la présidence et des forces de police" et "apporte son soutien plein et entier aux étudiants interpellés" tout en demandant leur libération. L’UEC appelle à "la poursuite, et à l’amplification du mouvement étudiant, qui ne saurait se laisser museler par une présidence à bout de souffle".
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11 commentaires
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vérité le 22/11/2013 à 12:06
Quelqu'un de présent a écrit le 22/11/2013 à 11h54

Pour avoir été présent, les étudiants on agit avec violence, ont volé et cassé du matériel ! Et non les flics n'ont pas agi alors qu'une AG se fessait dans le calme, ils ont agi alors que les étudiants venaient de casser les portes magnétiques et séquestrer le conseil dans la salle du conseil et le personnel dans les bureaux ! Certes la fac a peut-être mal anticipé et géré la chose, mais les étudiants ont agi comme des débiles sans cervelles ... Moi qui suis souvent de leur côté pour le coup ils ont fait preuve d'un manque flagrant d'intelligence ... eux qui scande la démocratie, il serait tant qu'ils apprennent ce que c'est et qu'ils agissent avec jugeote ...

enfin un témoignage de vérité auquel on peut rajouter que 5 agents de sécurité ont été blessé face aux agissements d'individus irresponsables mais cela aucun média ne l'a exprimé...

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JLM le 22/11/2013 à 12:01
Halte à l'extrême droite a écrit le 21/11/2013 à 16h09

Encore les fafs comme pour Merah / Boston / Méric / l'UNEF / Dekhar.

Ce sont les mêmes effectivement.

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Quelqu'un de présent le 22/11/2013 à 11:54

Pour avoir été présent, les étudiants on agit avec violence, ont volé et cassé du matériel ! Et non les flics n'ont pas agi alors qu'une AG se fessait dans le calme, ils ont agi alors que les étudiants venaient de casser les portes magnétiques et séquestrer le conseil dans la salle du conseil et le personnel dans les bureaux ! Certes la fac a peut-être mal anticipé et géré la chose, mais les étudiants ont agi comme des débiles sans cervelles ... Moi qui suis souvent de leur côté pour le coup ils ont fait preuve d'un manque flagrant d'intelligence ... eux qui scande la démocratie, il serait tant qu'ils apprennent ce que c'est et qu'ils agissent avec jugeote ...

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colporteur le 22/11/2013 à 08:58
Glour a écrit le 22/11/2013 à 08h38

Mais que racontez vous ? Si je lis bien, le président a refusé de rencontrer les étudiants et toute la suite découle de ça. De plus, faire rentrer les flics dans la fac, en pleine journée et dans des bâtiments scolaire, à Lyon c'est une première. Les faire charger dans ladite fac et procédé à des interpellation également.
Tout ceci montre que le président de la fac, monsieur Mayaud, 1 : ne tient plus sa faculté, 2 : ne respecte pas sa faculté, 3 : ne respecte pas l'endroit du savoir comme un endroit de respect.

ne déformez pas:la réunion concernait entre autres les représentants des étudiants mais pas eux directement :vous savez très bien qu'on ne discutent pas sérieusement avec une centaine de personnes ou plus: il ne suffit pas de "lire" et répéter ce qu'on vous dit,mais d'être présent pour savoir ce qui s'est passé réellement avant de faire des conclusions trop faciles et propagandistes

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Glour le 22/11/2013 à 08:38
manif a écrit le 22/11/2013 à 08h27

c'est toujours facile de tirer sur l'ambulance.le président est accusé d'avoir empêché des étudiants manifester ..Ces étudiants n'ont pas respecté la réunion de dialogue planifiée et deviennent pour certains les héros d'un conflit qu'ils provoquent:mauvaise image pour l'université sensée concurrencer les grandes écoles.On reconnait bien la devise:quand on veut se débarrasser de son chien ,on dit qu'il a la rage

Mais que racontez vous ? Si je lis bien, le président a refusé de rencontrer les étudiants et toute la suite découle de ça. De plus, faire rentrer les flics dans la fac, en pleine journée et dans des bâtiments scolaire, à Lyon c'est une première. Les faire charger dans ladite fac et procédé à des interpellation également.
Tout ceci montre que le président de la fac, monsieur Mayaud, 1 : ne tient plus sa faculté, 2 : ne respecte pas sa faculté, 3 : ne respecte pas l'endroit du savoir comme un endroit de respect.

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manif le 22/11/2013 à 08:27

c'est toujours facile de tirer sur l'ambulance.le président est accusé d'avoir empêché des étudiants manifester ..Ces étudiants n'ont pas respecté la réunion de dialogue planifiée et deviennent pour certains les héros d'un conflit qu'ils provoquent:mauvaise image pour l'université sensée concurrencer les grandes écoles.On reconnait bien la devise:quand on veut se débarrasser de son chien ,on dit qu'il a la rage

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Mr Djougachvili le 22/11/2013 à 02:49
staliniste a écrit le 21/11/2013 à 18h41

l'UEC toujours là pour foutre la ...:Ils refusent tout débat constructif et ne savent que manifester envers et contre tout:c'est leur méthode dictatoriale staliniste

Entierement d'accord avec vous :en 2013 les stalinistes sont partout .Il y en a meme un qui se cache sous mon lit la nuit .(je l'entend respirer ,mais je n'ose pas regarder)

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étudiant le 21/11/2013 à 21:30

Histoire d'avoir un véritable complément d'information, de la part de personnes présentes (contrairement aux auteurs des deux précédents commentaires...), le communiqué des enseignants rassemblés autour de la liste PAU (Pour une Autre Université) :

"Pas de congrès, mais les CRS :

Suite à sa lettre envoyée à toute la communauté universitaire sur la crise à Lyon 2 et à sa posture de “président sacrificiel”, JL Mayaud avait donc convoqué un congrès élargi ce jeudi rassemblant l’ensemble des élus aux trois conseils de l’Université, les élus au CT, les doyens, CSAF et directeurs de laboratoires. Ce congrès devait se tenir de 12h à 15h dans le Grand Amphi. L’AG étudiante organisée la semaine dernière à Bron avait pour sa part appelé à un rassemblement avant le congrès. Il faut dire qu’alors que la Présidence ne communique pas depuis des mois sur ce qui se passe (silence radio suite à la démission des Vice-Présidents), l’envoi d’une lettre au ton catastrophiste à tous les personnels et à tous les étudiants a beaucoup intrigué ces derniers jours. Nombre d’étudiants étaient à la demande d’informations.

Une petite centaine d’étudiants mobilisés ont forcé l'entrée du Grand Amphi. Ils ont scandé, non sans humour, quelques slogans sur le “Président sacrificiel”, réclamé de la démocratie à l’Université et chanté... l’Internationale. Il n’en fallait pas plus pour que le Président de Lyon 2 prenne peur d’un éventuel sacrifice public et il ne s’est donc pas présenté devant le Congrès qu’il avait lui-même convoqué. Ni lui, ni aucun membre de son équipe. Au bout d’une quarantaine de minutes, G. Corazzol, directeur adjoint des services, est venu annoncer que les élus étaient invités à se rendre devant le bâtiment Athéna où ils seraient ensuite informés de la salle où se déroulerait le congrès. Nous avons été quelques-uns à refuser de nous prêter à cette mascarade, c’est-à-dire l’organisation d’un congrès en catimini. Alors que nous étions dans la cour, devant le bâtiment Erato, quelques élus montaient discrètement dans l’immeuble de la Présidence. Manège vite repéré par les étudiants qui ont donc décidé d’entrer à leur tour dans ce bâtiment. La porte étant gardée par les agents hygiène-sécurité, les échanges sont évidemment devenus vifs et les étudiants ont à nouveau forcé l’entrée. Une cinquantaine d’entre eux se sont retrouvés au 1er étage à tambouriner contre la porte de la Présidence, avec, pour seuls interlocuteurs, des agents de sécurité. JL Mayaud allait-il daigner apparaître et leur adresser un mot ? Que nenni, une lettre oui, mais pas d’interlocuteur face aux étudiants, ni aux personnels.

La situation étant assez tendue, nous avons proposé à quelques-uns de ne pas tout attendre du Président, mais d’échanger entre étudiants et personnels dans le cadre d’une AG improvisée. C’était aussi une façon d’éviter les affrontements, de faire tomber la tension et de montrer aux étudiants qu‘ils pouvaient trouver des interlocuteurs quand ils s’interrogent légitimement sur la crise que connaît Lyon 2. La demande d’amphi transmise à la présidence, via le service de sécurité, pour tenir cette AG n’a reçu aucune réponse. Cette AG s’est cependant déroulée dans le calme, les étudiants ayant organisé un sit-in dans le hall, face à la porte des bureaux de l’équipe présidentielle. Elle a donné lieu à des interventions croisées d’étudiants et de personnels sur la situation, le passage forcé à la CUE, les coupes budgétaires, etc. Les étudiants ont élaboré un communiqué, l’ont fait voter et s’apprêtaient à partir dans le calme. C’est à ce moment que les portes de la Présidence se sont enfin ouvertes, qu’un individu portant l’écharpe tricolore (tenez-vous bien !) a crié “ordre de dispersion”, puis “les forces de l’ordre vont charger”. Il était accompagné d’une trentaine de CRS en grande tenue d’intervention déboulant de tous côtés. L’ensemble des personnes présentes dans le hall ont été reconduites manu militari en bas de l’édifice, puis dans la cour. En plus des CRS, une bonne vingtaine de policiers en civil étaient présents dans les locaux de l’université. Ils ont demandé aux vigiles de leur désigner “les meneurs”. Dès que la porte de l’Université a été franchie, cela n’a pas raté : les CRS ont provoqué l’arrestation de quatre étudiants, les principaux porte-parole de la FSE qui sont donc actuellement en garde à vue.

JL Mayaud, avec les quelques vice-présidents encore en fonction, a donc fait encore plus fort que ses prédécesseurs. Il dégaine plus rapidement. Le mouvement étudiant n’a pas encore pris qu’il envoie déjà les CRS dans l’enceinte de l’Université. Nous aurons droit d’ici peu à un communiqué sur les “inqualifiables dégradations matérielles, la violence d’éléments extérieurs à l’Université, etc.”. Le président tentera immanquablement de rassembler autour de lui en faisant peur. Il continuera à mépriser toute forme de démocratie universitaire dès lors que la parole ne lui est pas favorable Force est de constater qu’aujourd’hui, tout a été fait par l’équipe en place pour fuir le débat et que rien n’a été tenté pour éviter une escalade de la violence."

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Salut les fafs. le 21/11/2013 à 19:08

L'UEC n'est pas à la base de la mobilisation.
Les fafs étaient uniquement du côté des flics cette fois.

Par contre y'a bien eu de la violence du côté des flics et des vigiles, plusieurs personnes blessés et une personne mordue (!) du côté des étudiants et profs.

Les flics sont intervenues alors qu'une AG était en cours dans le calme.

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staliniste le 21/11/2013 à 18:41

l'UEC toujours là pour foutre la ...:Ils refusent tout débat constructif et ne savent que manifester envers et contre tout:c'est leur méthode dictatoriale staliniste

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Halte à l'extrême droite le 21/11/2013 à 16:09

Encore les fafs comme pour Merah / Boston / Méric / l'UNEF / Dekhar.

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