Municipales à Lyon : les Verts choisissent leurs têtes de liste ce samedi

Le premier acte consistait à désigner un binôme de candidats principaux (Emeline Baume et Etienne Tête), le second permettra de connaître les têtes de liste investies dans les 9 arrondissements. Là encore, ce sont des binômes qui seront soumis au vote des adhérents Europe Ecologie-Les Verts et Un Nouveau souffle pour Lyon.

Dans le premier arrondissement se présenteront Emeline Baume et Luc Voiturier.
Dans le 2e, le nom d'Amaury Rubio a été avancé et celui de la candidate n'avait pas encore été confirmé.
Dans le 3e, le couple Françoise Chevallier et Pierre Hémon tentera de faire plus de 10% des voix.
Dans le 4e, Etienne Tête sera associé à Maïa Rosenberger.
Dans le 5e, on devrait retrouver Maxime Huré et Nina Lejeune.
Dans le 6e, le nom du candidat homme n'était pas encore arrêté pour former le binôme avec Frédérique Jarret.
Dans le 7e, Bruno Charles et Corinne Lehl se présenteront devant les militants.
Dans le 8e, Patrick Odiard fera équipe avec Pascale Bonniel-Chalier.
Enfin, dans le 9e, Fatiha Benahmed se présentera aux côtés de Thierry Wilhelm.

Autre volet important de cette journée citoyenne, la validation des 40 premières propositions concoctées par l'équipe de Baume et de Tête et présentées à la presse mercredi. Parmi ces dernières, la promesse d'un pass TCL à 20 euros pour les jeunes, l'abandon des accès au Grand Stade, de la construction de deux incinérateurs et de l'Anneau des Sciences, pas d'augmentation d'impôts, la rénovation de 16 000 logements par an et donner plus d'importantes aux conseils d'arrondissements et de quartiers. Une fois amendées, ces propositions seront retravaillées par les têtes de liste pour leur donner une touche plus locale.

Ce samedi soir, les Verts sauront enfin à quoi s'en tenir. Ils semblent bien qu'ils feront cette campagne en solitaire alors que le Front de Gauche et le Gram de Nathalie Perrin-Gilbert semblent se rapprocher en laissant EELV de côté.
"On ne cherche pas forcément des places mais d'abord une crédibilité électorale", commente Etienne Tête qui assume le risque de ne plus avoir d'élus à Lyon en mars prochain. C'est effectivement une conséquence possible du non-ralliement à Gérard Collomb au premier tour. Une première depuis sa victoire en 2001.