Après avoir retrouvé son appétit en Pro A (4 victoires pour 2 défaites sur les 6 derniers matchs), l’ASVEL est restée sur sa faim ce samedi soir. Le score est lourd, mais il n’est pas pour autant injustifié. Tout au long de la partie, les hommes de Pierre Vincent ne sont jamais parvenus à trouver le bon rythme pour venir contrarier des Manceaux bien en place. Tantôt maladroite aux shoots (19/51, 37% de réussite), tantôt approximative dans la transmission (13 balles perdues), la Green Team a manqué de rigueur. Un défaut persistant qu’a parfaitement su exploiter un adversaire à l’aise hors de ses terres (6 victoires à l’extérieur toutes compétitions confondues).
Grâce à un collectif bien huilé -8 joueurs ont inscrit au moins 6 points-, les coéquipiers d’Antoine Eito, ancien de la maison verte, ont rapidement pris la mesure des Villeurbannais. Dès l’entame de la rencontre, les visiteurs ont mis la main sur le ballon (0-5, 3’). Solides derrière, généreux devant, les Sarthois ont fait preuve d’un réalisme glacial qui leur a permis de rapidement creuser l’écart. Pour preuve, les joueurs de John David Jackson caracolaient à 70% de réussite à 2 points à la mi-temps (27-44). Avec en tête de liste, un Vaughn Duggins très entreprenant -10 de ses 13 points ont été inscrits lors du premier acte-.
Attaque amorphe, défense dépassée
En l’espace de 20 minutes, les coéquipiers d’Uche NSonwu (11 points, 6 rebonds) sont retombés dans leurs travers de début de saison. Ceux qui les ont vu perdre leurs quatre premières rencontres de championnat. Apathiques en défense, les Villeurbannais se sont notamment montrés trop passifs pour contrer des Manceaux joueurs. D’autant plus que l’attaque n’était pas plus en verve. A l’image de Thomas Larrouquis (0/4) ou d’Amara Sy (0/6, 1 lancer-franc sur 2), l’ASVEL a trop souvent déjoué dans la raquette adverse.
La Green Team a bien retrouvé ses fondamentaux lors du troisième quart-temps (14-11 pour l'ASVEL), mais ce regain d’énergie correspondait surtout à la baisse de rythme imposée par son adversaire. L’entrée en jeu de Travis Leslie a toutefois redonné des couleurs à la prestation indigente livrée par son équipe. Par son dynamisme, l’ailier américain a amené du mouvement au sein d’une attaque qui peinait à se trouver. D’autant plus que les Verts pensaient être revenus dans la partie au moment où Edwin Jackson enchaînait les lancer-francs (41-51, 28’) et où son public semblait retrouvé. Mais ce n’était sans compter sur l’allant de Torey Thomas qui venait crucifier les locaux sur une nouvelle interception (10 au total pour les Manceaux) juste avant le buzzer. Le coup dur de trop pour les Villeurbannais, qui ne s’en relèveront pas lors de l’ultime quart-temps. Ce dernier servira uniquement aux visiteurs de bonifier davantage une prestation aboutie. Et d’entendre quelques sifflets s’échapper de l’assemblée durant la dernière phase offensive villeurbannaise.
Pour regagner la confiance, ainsi que celle de son public, l’ASVEL devra donc montrer un tout autre visage si elle veut participer en février prochain à la Leaders Cup (compétition regroupant les 8 meilleures équipes de la phase aller). En montrant dès mardi qu’elle est capable de se qualifier pour le Last 32 de l’Eurocoupe ?
Gautier Stangret, étudiant en journalisme à l'ISCPA
Selon le quotidien sportif, L'Équipe cité par Le Figaro ,
Signaler Répondre- un footballeur de Ligue 1 gagne en moyenne 45.321 euros par mois,
- un joueur de Top 14 de rugby 13.194 euros sur la même période,
- un basketteur de première division environ 10.305 euros mensuels,
- un handballeur, également en première division, 4.521 euros par mois,
-quant au joueur de volley, sont salaire mensuel est en moyenne de 3.196 euros.
Quelle est la moyenne et la fourchette de salaire (joueur/entraîneur) a l'ASVEL Basket ?
TP vient faire le ménage trop de ringards dans ce groupe l astroballe comme gerland ne sont plus respectés ces lieu sont devenus des parcs de loisirs les anciens doivent bouillir
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