C'est au moins un grand classique du championnat de France qui, selon
les années opposent deux prétendants au titre, un Olympico comme il a
été appelé sur Canal Plus.
En avril 1980, il opposait, en revanche, deux clubs lors d'une rencontre directe pour la relégation.
Cette
année-là, l'Olympique de Marseille était descendu directement alors que
l'Olympique Lyonnais, qui avait gagné 1-0 sur un penalty d'Alain Olio
transformé en tout début de partie, s'était sauvé en barrages contre
Avignon.
Depuis, les deux clubs ont passé du temps en L2, l'un a été
de nouveau champion, gagné la Ligue des Champions (l'OM), l'autre a été
sept fois de suite champion de France et est européen sans discontinuer
depuis 1997 (l'OL).
Cette fois-ci, les deux entités, dont les
président Jean-Michel Aulas et Vincent Labrune se détestent
cordialement, sont quand même loin du podium mais peuvent encore
accrocher la 4ème place même si Marseille rêve encore du 3ème rang
occupé actuellement par Lille.
Le LOSC a neuf points d'avance sur la formation phocéenne au coup d'envoi des derniers matches de la 18ème journée.
L'OL,
11ème, peut revenir à un point de l'OM, 5ème, en cas de victoire ce
soir à Gerland et à dix longueurs du podium (si Lille perd à domicile
contre Bastia...).
Ainsi, en raison du classement de l'un et de
l'autre, ce duel manquait certainement de saveur jusqu'à ce que
l'Olympique de Marseille se laisse entraîner dans une crise dont il a le
secret en limogeant, il y a huit jours, son entraîneur Elie Baup au
profit du directeur sportif José Anigo.
Ce dernier sera l'une des
attractions de la soirée même si le public de Gerland, au complet,
n'aura d'yeux que pour son OL qui cherche tant bien que mal à
s'installer durablement dans la première moitié du classement.
Seule
une constance dans les résultats peut lui permettre de se rapprocher
des premières places. L'Olympique Lyonnais, malgré des
contre-performances à Gerland contre Valenciennes et Toulouse (1 à 1
chaque fois), n'a perdu qu'une fois sur ses neuf derniers matches toutes
compétitions confondues et c'était à Paris (4-0).
La stabilité
aussi est souvent facteur de performance. A Lyon, l'entraîneur n'a pas
été menacé au plus fort des difficultés, lorsque l'effectif déplorait
trop de blessés, notamment en défense, pour pouvoir être performant.
Désormais,
Garde dispose d'un groupe assez étoffé. Il peut faire des choix,
laisser neuf titulaires au repos cette semaine pour aller gagner un
match de Ligue Europa à Guimaraes jeudi dernier.
Est-ce que ce sera
suffisant pour battre l'OM ? Cela avait déjà permis de gagner le derby,
miraculeusement, à Saint-Etienne, début novembre.
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