Cette dégradation ne peut qu’inquiéter les républicains sincères, car elle ouvre grande la porte aux extrémistes qui soutiennent des projets contraires aux valeurs traditionnelles de la démocratie française.
Parmi les arguments qui expliquent cette évolution, il apparaît que notre personnel politique semble – trop souvent et principalement – motivé par son souci d’être élu ou réélu. Ce but étant atteint, il est fréquent que, devant les réalités du terrain, les projets soient abandonnés, les promesses, selon la formule désormais bien connue, n’engageant finalement que ceux qui les entendent et non ceux qui les formulent.
En outre, la vérité portée devant ses électeurs pendant la campagne par un maire élu, peut ne pas sembler toujours la même que celle qu’il peut ou doit assumer en même temps sous son mandat de député ou de sénateur. Les exemples d’une situation qui altère ainsi la compréhension des prises de positions d’un politique titulaire de plusieurs mandats, ne manquent pas.
Mais il n’est pas nécessaire de prendre le TGV pour Paris, pour découvrir certaines évolutions surprenantes entre la campagne électorale et le résultat du scrutin. Dans le Grand Lyon, il est arrivé que certains candidats plutôt de droite, combattent pendant leur campagne leurs adversaires de gauche – ce qui est tout à fait démocratique et normal – et une fois élus, oublient quelque peu les idées qu’ils ont défendues, pour accepter une vice-présidence (comportant certains avantages appréciables) au Grand Lyon dont le Président est de gauche.
On a découvert depuis quelques mois que la signification de l’adjectif "normal" comporte de nombreuses interprétations. On a donc pu dire à l’origine qu’il était "normal" que le Maire de Lyon, majoritaire dans sa ville mais minoritaire dans le Grand Lyon, soit le Président du Grand Lyon, même si ce choix devait se traduire par une inflation des vice-présidents (une quarantaine…il faut savoir renvoyer l’ascenseur,… pardon négocier) et donc des coûts d’exploitation supportés par les contribuables.
Après tout, pourquoi pas, si les impôts ne sont pas excessifs ? Mais là encore, la vérité politique valable à Lyon ne l’est pas à Bordeaux et à Marseille, puisque Messieurs Juppé et Gaudin ont dû se contenter du seul poste de maire de leur commune, en laissant la présidence de leur métropole à un opposant.
Après tout, pourquoi pas ? Mais les électeurs, dans tout cela, ne pourraient-ils pas avoir droit à un peu plus de transparence et de sincérité ?
Cela ne me gène aucunement que le Président du Grand Lyon soit élu par des maires provenant de l’opposition, mais j’apprécierais que le débat électoral soit plus clair. Comment ? Simplement que tout candidat de droite au poste de maire d’une commune du Grand Lyon, précise, avant son élection, vers qui ira son vote lors de l’élection de la présidence du Grand Lyon.
Ses électeurs, ainsi pleinement informés, voteront alors en toute connaissance de cause.
André Perrier
MISERE non non je parle de moi (Michel Bobard), Collomb ratisse large mais comparé à moi c'est un amateur
Signaler RépondreIl y a moins de différence entre la gauche et le centre qu'entre les différents courants UMP
La gauche et le centre partage les mêmes valeurs, les valeurs républicaines.
Peut-on en dire autant des divers courants présent à l'UMP ?
Moi Michel Bobard si je suis élu maire veux faire la synthèse entre la droite sociale et l'extrême droite ultra bête de Gabriac et de Josse.
D'après Josse, membre éminent de l'UMP, grand historien qui m'a intimé que je le mette sur mes listes, Hitler était homosexuel....
Cela vole haut très haut! Et encore c'est le meneur et il a fait science Po.
Moi Michel Bobard multiplierai les signaux contradictoires à mon électorat
Je rassurerai mon électorat gay en invitant NKM lors de l'inauguration de ma permanence pour mieux ensuite les tromper quelques semaines plus tard en m'affichant avec les membres de la manif pour tous.
"Je suis prêt à manger à tous les râteliers pour quelque voix supplémentaires et je le prouve."
Signaler RépondreVous parlez de COLLOMB?
C est chouette
Signaler RépondreFaut-il que je dise par exemple que je suis un expert en grand écart ?
Signaler RépondreCertains reprochent à mon opposant de ratisser au centre et bien moi je tiens à dire que je fais encore mieux, je suis la candidat de la synthèse entre la ligne NKM et la ligne Buisson.
J'ai invité pour l'inauguration de ma permanence NKM qui soutient les gay games à Paris en 2018, le mariage gay et j'ai assisté la semaine dernière avec le très fréquentable Alexandre Gabriac à une soirée de la manif pour tous.
Je suis prêt à manger à tous les râteliers pour quelque voix supplémentaires et je le prouve.
Monsieur Perrier, soit vous êtes excessivement naïf ou vous ne voulez pas voir la réalité !
Signaler RépondreVous pensez que les candidats doivent tout dire ?
Vous êtes sérieux ?!
Mais si cela devrait être le cas, ils ne seraient pas élu, car poursuivis par le parquet pour xx délits de favoritisme, corruption ou bien encore prise illégale d'intérêts !
A ce sujet pourquoi le parquet a clos l'affaire de faits présumés de corruption au grand lyon révélée par Lyon Capitale ?!
Comment expliquez-vous qu'un maire, son épouse, et ses enfants utilisent les service de chauffeurs et véhicule de fonction, payés par la dite collectivité ?
Vous déclarez avoir peur des extrêmes, au prétexte qu'elles portent des projets contraire aux valeurs de notre démocratie.
Mais, vous n'avez pas besoin d'aller regarder du côté des extrêmes pour voir et subir de telles choses !
Il suffit d'observer la pseudo démocratie lyonnaise...
"...Un opposant, qui pense et dit autre chose que le chef ?
(un petit chef à l'égo surdéveloppé dont l'esprit ratatiné lui fait prendre des colères...)
...qu'on lui coupe la tête ! dit le chef.
Deux éléphantes occupent un terrain convoité par des amis ?
Qu'on dise à la populasse qu'elles ont la tuberculose, pour justifier leur assassinat !
etc."
Vous le voyez Monsieur, votre théorie fumeuse sur les extrêmes est d'une, infondée et de deux, l'expression d'un partisan à la vision étriquée.
Même sans ça, je pense que Cochet ou Buffet va remporter le Grand Lyon. Je vois vraiment pas Havard gagner Lyon mais pour la Métropole c'est largement jouable
Signaler RépondreBel exemple du comment réussir à être incohérent du début à la fin.
Signaler RépondreComment peut-on faire le constat que les maires du Rhône (Grand Lyon) soit par souci de réélection et/ou soit par la réalité du pouvoir ne peuvent pas tenir leurs engagements puis dans le même temps d'estimer de la plus haute importance qu'ils dévoilent leurs engagements sur l'élection du Président du Grand Lyon ?
Quel intérêt sinon celui de constater votre premier constat ?
Voilà le genre d'analyse avec laquelle on tourne en rond.
on pourrait donner, comme aux autres chroniqueurs ici, l'étiquette de monsieur Perrier, qui semble plutôt à droite d'ailleurs?
Signaler Répondre