16h35 : Fin de la conférence de presse. Avant de quitter les lieux, le procureur précise que le violeur présumé risque 20 ans de prison assorti d'un suivi socio-judiciaire.
16h30 : Concernant les faits antérieurs, les enquêteurs précisent qu'il y a eu deux viols et trois tentatives de viol. Une victime a notamment réussi, via le dialogue, à convaincre le violeur de partir.
16h20 : Selon Jean-Marc Rebouillat, de la Sûreté Départementale, "il n'y a pas d'alerte antérieure au 1er octobre 2012 sur ce mode opératoire là. Mais il n'est pas exclu que des traces muettes dans d'autres affaires correspondent à ce profil".
16h15 : Le Procureur estime que "la médiatisation a fait du tort". Le suspect aurait pu être interpellé plus tôt, selon lui. "Que chacun reste cantonné à son rôle et que les journalistes ne viennent pas polluer l'investigation !". De son côté, Albert Doutre reproche aux présidents d'université de ne pas avoir consulté le parquet avant d'envoyer un mail aux étudiants, les appelant à la plus grande prudence. Enfin, sur Gérard Collomb qui avait promis qu'aucun autre viol ne serait commis après celui de fin janvier 2013, le directeur départemental semble également avoir une opinion qu'il ne donne pas.
16h14 : Selon Albert Doutre, les enquêteurs "étaient dans le noir. Il fallait que le violeur repasse à l'acte et qu'il soit interpellé en flagrant délit. On se doutait qu'il habitait dans le 8e arrondissement, mais il y a 78 000 habitants dans le 8e !"
16h12 : Le suspect sait qu'un rapprochement a été fait avec les cinq précédentes affaires. Un procès-verbal a été fait, et il y a accès via son avocat.
16h10 : Selon Marc Cimamonti, "on pourra joindre les affaires quand la connexité sera certaine". Les victimes seront probablement entendues de nouveau, voire confrontées à leur agresseur présumé.
16h08 : le procureur donne le profil du suspect interpellé : "Il s'agit d'un homme, né en 1977. Ce célibataire, qui travaille comme chauffeur de bus aux TCL, vit chez sa mère, dans le 8e arrondissement."
16h03 : la police indique que le violeur présumé n'a pas encore été entendu sur les quatre premières affaires. Pour l'instant, il a été interrogé uniquement sur le viol de vendredi.
16h02 : Le directeur de la DDSP a également rencontré les deux agents du Groupement de Surveillance de Proximité "qui ont fait l'une des plus belles interpellations de l'année".
16h : Une fois l'individu de 36 ans interpellé, le capitaine de la police a immédiatement appelé les quatre premières victimes pour leur indiquer que le violeur présumé avait probablement été arrêté.
15h56 : Pour résoudre ces affaires, les policiers ont fait appel à un psycho-criminologue. Selon ce spécialiste, le violeur "agissait dans un lieu de confort, dans un lieu où il se sent bien". Il faut savoir que le suspect réside dans le 8e arrondissement, près des lieux des viols. Deux des cinq agressions (celle de vendredi, et celle du 9 janvier 2013) ont été commises dans un même parking. Toujours selon le pyscho-criminologue, le violeur aurait continué à agir tant qu'il n'aurait pas été arrêté.
15h54 : Le violeur présumé a indiqué aux enquêteurs que son frère purgeait actuellement une lourde peine pour viol.
15h52 : On apprend que pour la plupart, le suspect suivait ses victimes lorsqu'elles sortaient du tram T2 à l'arrêt Jet d'eau.
15h50 : Selon Albert Doutre, le directeur de la DDSP, cette affaire est exceptionnelle par sa longueur, par le climat de psychose et par l'investissement des policiers : "toutes les nuits, pendant 6 mois, 4 équipages de la BAC, et deux effectifs de sécurité des transports en commun, étaient en surveillance dans le 8e arrondissement".
15h45 : Le suspect a été mis en examen pour le viol commis vendredi dernier. Il est poursuivi pour viol avec arme. Il n'a pas encore été mis en examen pour les cinq premiers viols.Son casier judiciaire était vierge. L'individu de 36 ans était connu des services de police pour avoir des menaces et pour avoir consommé des stupéfiants, en 1999 et 2009, mais son ADN n'était pas répertorié car la loi n'autorisait pas le fichage génétique pour ce genre d'affaires.
15h42 : On peut effectivement parler de viols en série : "il y a un caractère sériel de cette délinquance". Les faits ont été commis dans les mêmes lieux, aux mêmes horaires. Le suspect était toujours vêtu de noir et menaçait ses victimes avec une arme. A chaque fois, il leur expliquait qu'il avait séjournait en prison et leur volait leur téléphone portable.
15h40 : Pour l'instant, il y a deux procédures distinctes, et le suspect est présumé innocent dans les deux cas, précise le procureur.
15h38 : Vendredi, la police a pu interpeller l'individu car un viol avait déjà été commis dans ce même parking. Le suspect a reconnu un certain nombre de faits lors de sa garde à vue et a été placé en détention provisoire.
15h35 : Le Procureur prend la parole et confirme qu'un rapprochement a été fait entre le viol avec arme commis vendredi dans le 8e arrondissement et les cinq précédentes affaires de fin 2012 et début 2013.
15h30 : Marc Cimamonti, procureur de la République de Lyon et Albert Doutre, directeur départemental de la Sécurité Publique, font leur entrée dans la salle du Tribunal de Grande Instance, devant une vingtaine de journalistes.
15h20 : Ce que l’on sait de la personne interpellée : c’est un homme
de 36 ans, chauffeur de bus TCL et dont l’ADN correspond à celle
retrouvée sur plusieurs victimes du violeur du 8e. Son interpellation
est due au hasard car muet depuis un an, il s’est fait prendre en
flagrant délit alors qu’il s’était décidé à reprendre ses méfaits en
violant une femme de 26 ans dans une impasse de la rue Audibert et
Lavirotte dans le 8e arrondissement.
Mardi 7 Janvier 2014 à 15h26
Ce que l'on a retenu de la première conférence de presse des enquêteurs sur le violeur du 8e
Albert Doutre, Marc Cimamonti et Jean-Marc Rebouillat - LyonMag
Après l’arrestation vendredi d’un homme suspecté d’être le violeur du 8e, Marc Cimamonti, procureur de la République de Lyon et Albert Doutre, directeur départemental de la Sécurité Publique, donnaient ce mardi après-midi une conférence de presse pour faire le point sur l’enquête.
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Complètement d'accord si ce lyonnais n'avait pas eu vent d'un violeur dans le 8 grâce à la presse qui avait tenu au courant les habitants. Ce lyonnais n'aurait peut être pas appelé les policiers qui l'ont pris en flagrant délit de viol.
Signaler RépondreEt ces mêmes habitants n'auraient pas pris leurs précautions le soir pour éviter ce psychopathe et donc peut être mais ce n'est qu'une hypothèse aurait il eu beaucoup plus de victime à l'arrivé sans avoir attrapé ce sérial violeur.
Car il faut le rappeler il y a beaucoup de violeurs qui ne se font jamais alpagués. Et par conséquent ils existent hélas des affaires non résolues et des victimes qui ne connaitront pas le visage de leurs criminels.
Le proc et les flics n aiment pas la presse sauf qu'ils ont été obligés d attendre un coup de fil d'un lyonnais pour l interpeller sinon ils le chercherai encore alors . Ce coup de fil à été donne car ce lyonnai? savait qu il y a avait un violeur récidiviste grâce à la presse non ?
Signaler RépondreEspérons pour la France que le projet de loi Taubira fasse sortir très vite cet individu de prison où il n'est pas à sa place mais l'oriente dans un centre de soins adapté.
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