La police autrichienne n'a pour le moment que peu d'éléments pour
comprendre le meurtre de Lucile, 20 ans, une étudiante originaire de la
région lyonnaise. Son corps a été retrouvé dimanche après-midi sur les
bords de l'Inn, une rivière proche de la frontière allemande.
L'alerte
avait été donnée plus tôt dans la matinée par ses colocataires inquiets
de ne pas avoir de ses nouvelles.
Selon les premiers éléments, la mort a été provoquée par des coups à la
tête, "peu nombreux mais très violents", ont expliqué les enquêteurs.
L'arme du crime n'a toujours pas été retrouvée. Il pourrait s'agir "d'un
morceau de bois ou d'un objet en fer", a précisé le chef de la police
locale. Des plongeurs ont sondé mardi la rivière à la recherche
d'éventuels indices. Sans succès. D'autant que le sac et le téléphone
portable de la victime ont disparu. En revanche, la piste de l'agression
sexuelle semble écartée par la police qui affirme qu'il n'y a "pas
d'éléments" qui la confirmerait.
Cette étudiante en 3e année à l'ECE Lyon (Ecole de Commerce Européenne)
était en Autriche depuis quelques mois dans le cadre d'un échange
universitaire Erasmus. Dans un communiqué, la direction de l'ECE a fait
part de son "immense tristesse". Le directeur de l'école s'est rendu en
Autriche pour "soutenir la famille et les camarades de la jeune fille sur
place". L'école a également mis en place des mesures d'accompagnement
pour les élèves.