Un plan en trois volets pour aider les élèves et les enseignants, mais
aussi pour améliorer l’environnement éducatif. Mercredi, il en a donné
les principaux axes. Il prévoit ainsi de revaloriser de manière
significative les indemnités d’exercice dans ces zones allant même
jusqu’à les doubler "dans les situations les plus difficiles" - à
titre d’exemple, en 2010, le Rhône comptait plus de cinquante
établissements classés en ZEP. Des indemnités aujourd’hui fixées à 100
euros par mois environ.
Les horaires des enseignants devraient
aussi être aménagés pour leur permettre de travailler en groupe et d’ "enraciner une culture du collectif". Ainsi, ils dispenseraient 16h30 de
cours par semaine contre 18h actuellement. A la rentrée, ce nouveau
système devrait être expérimenté dans une centaine d’établissements
avant d’être généralisé, selon des modalités encore inconnues, dans les
350 établissements les plus difficiles appelés "Eclair".
L’objectif
premier de ces réformes est de tendre vers plus de stabilité en
incitant les enseignants à mener des missions durables au sein des ZEP.
Un enjeu crucial puisque 20% des élèves sont scolarisés dans ces zones
et que le décrochage scolaire y est significativement plus important
qu’ailleurs.
En outre, pour rompre avec la tendance du mandat
précédent, le ministre précise qu’ "à l’école élémentaire, le
dispositif "plus de maîtres que de classes" sera étendu
progressivement au cours du quinquennat dans chacune des 7000 écoles de
l’éducation prioritaire". L’objectif est simple : proposer un meilleur
accompagnement aux élèves en difficulté, notamment en calcul et en
lecture. Des assistants pédagogiques devraient aussi remplir cette
mission auprès des collégiens.
Jeudi matin, cependant, sa
déclaration a fait l’effet d’une bombe : "5 à 10% des établissements
aujourd'hui classés en éducation prioritaire seront amenés à sortir du
dispositif". Cependant, il a ajouté que les personnels concernés conserveraient leur "indemnité ZEP", qui s'élève à 1 200 euros. Une prime importante puisqu'il s'agit, pour eux, d'une reconnaissance de la difficulté de leur travail.
Jeudi 16 Janvier 2014 à 15h24
Vincent Peillon veut plus d’indemnités dans les zones d’éducation prioritaires
Le ministre de l’éducation Vincent Peillon présentait ce jeudi sa réforme des zones d’éducation prioritaires (ZEP).
Sur le même sujet
29/03/2023 à 09:29 - Quels sont les meilleurs collèges et lycées du Rhône ?
20/01/2022 à 13:10 - Grève dans l'éducation nationale : très faible mobilisation dans l'Académie de Lyon
12/01/2022 à 15:45 - Les élus de "Lyon en commun" soutiennent la grève nationale de ce jeudi
24/11/2021 à 10:25 - Philippe Meirieu : "L'idéologie woke n'est pas du tout un sujet aujourd'hui dans l'Education nationale"
21/09/2021 à 17:21 - Académie de Lyon : après les profs du secondaire, les enseignants du primaire appelés à faire grève ce jeudi
18/05/2021 à 18:40 - Près de Lyon : une prof interdite d'enseigner parce qu'elle porte un masque aux couleurs arc-en-ciel ?
26/01/2021 à 16:54 - Grève dans l'Education nationale : entre 1 800 et 2 400 personnes manifestent à Lyon
10/01/2021 à 12:32 - Lyon : l’intersyndicale du Rhône appelle à la grève dans l’Education Nationale
06/07/2020 à 08:29 - Lyon : la CGT appelle à un rassemblement devant le rectorat
24/01/2019 à 17:51 - 1 200 personnes ont manifesté contre la réforme du BAC, selon les syndicats
23/01/2019 à 08:43 - Les profs du Rhône appelés à manifester
28/03/2018 à 15:34 - François-Noël Buffet (LR) remet en cause la neutralité de l'Éducation Nationale
0 commentaire
Laisser un commentaire
Pas encore de commentaire, soyez le premier !
Laisser un commentaire
Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.