Car depuis son arrestation en septembre 2011, Michel Neyret reste mis en
examen. Selon le Progrès, les juges s'intéressent actuellement à
l'achat de plusieurs balises de géolocalisation payées en espèce. C'est
un mail, retrouvé dans l'ordinateur du policier lyonnais qui leur a mis
la puce à l'oreille.
Dans cet envoi, il conseillait à un jeune
commissaire de police de demander une prime de 4000 euros afin de
remercier un informateur. Sauf que l'informateur n'existait pas et que
l'argent aurait permis d'acheter, en espèce, du matériel non déclaré.
Dans leur enquête, les juges ont découvert que cette pratique ne serait
pas isolée et aurait été utilisée à plusieurs reprises.
Loin de nier, Michel Neyret aurait même assumé la méthode. Cité par le
quotidien régional, il aurait affirmé "Je n'ai pas trouvé complètement
amoral de financer du matériel de cette manière en prenant de l'argent
destiné à des voyous pour combler nos manques de moyens". Il aurait
aussi précisé que cet achat intervenait au moment des affaires de
braquages dans la région lyonnaise, soulignant la pression exercée par
les autorités.
Libéré sous contrôle judiciaire en mai 2012, Michel Neyret attend à
présent son procès. Mais celui-ci ne devrait pas se tenir avant janvier
2015.
Tout à fait d'accord avec "Léon", quand on voit ces loubards de 18 ou 20 ans dans des bolides et que personne n'ose les contrôler et leur demander comment ils les ont financés on se dit qu'on n'est pas prêts d’éradiquer le banditisme.
Signaler RépondreL’employeur a l’obligation (Cass. soc., 3 mai 2012, n° 10-21.396). de fournir les moyens nécessaires à l’exécution du contratde travail. Il ne peut pas modifier unilatéralement les éléments essentiels du contrat de travail. Ces principes de base sont assortis de deux corollaires incontournables, l’obligation de loyauté et l’obligation d’adaptation au poste de travail.
Signaler RépondreVoila c'est tout dit mais l'administration judiciaire n'est pas une entreprise privée,elle laisse ses fonctionnaires de police sans moyens regarder les trafics sans avoir les moyens pour travailler, les voyous eux ont les moyens
finalement les flics utilisent les même magouilles que les voyous
Signaler RépondreEt une racaille de banlieue qui roule dans les rues du centre ville de Lyon dans une voiture à 100 000 €, ça n'intéresse pas un juge d'instruction? Merci à Lyon Mag de ne pas censurer une fois de plus!
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