S'il est vrai que la campagne municipale autorise parfois toutes les approximations, un mensonge répété n'en devient pas pour autant une vérité.
Premier élément : la Métropole serait une construction d'un autre temps, imposé par l'accord de deux grands élus. Eh bien, oui ! La Métropole vient de l'accord entre Michel Mercier et Gérard Collomb,et l'idée avait déjà germé sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Dans un pays où la moindre enquête d'opinion nous dit que les citoyens sont las des querelles stériles entre partis politiques, faut-il vraiment se scandaliser de voir deux élus, l'un socialiste, l'autre centriste, se mettre d'accord au sujet d'une réforme ?
L'incapacité des différents Gouvernements de tous bords à faire bouger ce pays sur tous les sujets n'est-elle pas la preuve qu'il vaut mieux une initiative locale ?
A l'heure où l'on met de la participation à toutes les sauces, faut-il s'alarmer de voir deux responsables de collectivités discuter du meilleur avenir possible pour leur territoire, et faire une proposition au Gouvernement ? Aurait-il fallu attendre que dans sa grande bonté "Paris" daigne se pencher sur le sort des petits lyonnais ?
Les origines du projet de Métropole ont traversé les clivages politiques. Elles n'y ont pas mis fin, et chacun pourra se faire une idée durant la campagne des projets métropolitains portés par les uns et les autres. En mars, pour la première fois grâce au fléchage, on saura le jour des élections municipales qui seront les conseillers communautaires, qui auront à mettre en place la Métropole. Progrès démocratique important.
Avec cette réforme, qui donne un statut bien particulier à un seul territoire en France, va-t-on vers un nouveau moyen-âge, vers des seigneuries quasiment indépendantes sur lesquelles règnerait sans partages des "barons locaux" ? Non.
D'abord, ce n'est pas la première fois qu'un statut particulier est donné à une collectivité : les outre-mer, la Corse, l'Alsace et ce depuis longtemps, ont des régimes juridiques spécifiques. Cela n'a pas mis la République à terre, et l'a même renforcé dans certaines périodes.
De plus, on est loin du fédéralisme que craignent tant de jacobins en France : les marges de manœuvre des collectivités françaises, métropole y compris, sont loin d'être aussi grandes qu'ils ne le fantasment.
Pour rester Une et Indivisible, la République doit évoluer. Ce qui développe les inégalités territoriales, ce n'est pas simplement le plus grand dynamisme de certains territoires. C'est aussi le fait qu'on n'incite pas les territoires les plus en difficultés à se développer. Par de généreux mécanismes de transferts toujours plus complexes, imposés par un État impécunieux et dépourvu de toute imagination (hormis fiscale), on maintient dans une situation de dépendance des villes, des quartiers entiers.
Pourtant la solidarité territoriale de proximité, ça existe et ça marche. L'émergence des Métropoles, est un fait géographique mondial, on ne sauvera pas les territoires en déshérence en coupant les jarrets du cheval qui tire le char.
Souvent la politique utilise le paravent de l'expertise pour imposer comme "du bon sens" ce qui n'est que de l'idéologie, ou de l'opportunisme. Mais l'Histoire aime rouler sur ces pavés de bonne conscience.
Reste alors la question de la proximité, et ce sera un défi.
Oui, la Métropole sera une grosse structure, avec plusieurs milliers d'agents, des compétences lourdes, qui touchent au quotidien des habitants, à leurs problèmes de vie. Oui, il faudra des élus de proximité conscients de ces enjeux. Aurait-il fallu tout mettre dans la loi, figer dès le début le fonctionnement de la Métropole ? C'est une erreur française actuelle que de vouloir légiférer sur tout.
Faisons plutôt confiance à l'inventivité des citoyens et des élus de terrain, pour trouver le meilleur système. Ne commençons pas à considérer chacun comme un suspect. La Démocratie suppose la liberté de choix et surtout la confiance. Elle suppose aussi au moins le respect.
Oui, on pourra encore progresser dans l'approfondissement de la Métropole, notamment sur les compétences économiques. Mais qui ne voit le progrès ? Qui ne voit la simplification, quand pour rénover un rond point, il ne faudra plus réunir autour de la table Commune, Grand Lyon, Conseil général, attendre les fonds des uns, la décision des autres ? Quand la politique du logement aura le même pilote que celle de l'insertion ?
Oui, de loin, on peut penser que ce ne sont que "petites actions", guère visibles dans les statistiques, pas des grands concepts de manuels. Mais c'est seulement à travers elles qu'on peut changer la vie des gens, et c'est ça, la politique.
Philippe Masson est militant UDI
Tu ne sais pas de quoi tu parles, regarde a programmation avant de dire n'importe quoi ! L es salons s'enchainent toute l'année avec des évennements majeurs: foire de lyon, salon de la gastronomie, salon des vins et vignerons, équita lyon, epoq auto, pollutec et le salon eropolis. Tous ces évennement d'ici fin d'année sont très médiatisés mais entre ça il y a plein d'autres salons. Et puis l'année prochaine retour du salon automobile de lyon sous le nom de lyon auto show organisé par GL Events. Eurexpo est le 2eme plus grand salon où l'on retrouve des "méga" salons derrière villepinte.
Signaler RépondreAprès lyon pas attractif, des millions de touristes l'été à Lyon même, faites un tour à Confluence l'été et vous verrez que ça ne parle pas très français (c'est du vécu et non une invention) ensuite la fête des lumières quand même. Evennement internationnal aujourd'hui. A chaque match européen de l'OL , il y a de nombreux supporters adverses faisant le déplacement ( cela est dû à la renommée de l'OL) dernier en date plus de 1000 tchèques à Lyon. Et j'en passe. La ville n'a jamais été aussi attractive qu'en ce moment !! Les chiffres sont véifibles bien sûr alors que toi tu nous donne aucune information réelle,
Le pire c'est que tu nous raconte des mensonges ou alors sors moi des chiffres mais je t'en sens incapable à moins que tu m'inventes des choses.
C'est pour cela que le site d'Eurexpo est toujours vide de salons...Car pas attractif.
Signaler RépondrePS: Site d'Eurexpo comme la le Grand Lyon.
La petite PLEYNARD des primaires avait parlé de féodalité sur TLM si je me souviens bien. Elle avait aussi parlé d'éléphants transparents sur la, voie est libre. Bidonnant à revoir tout ça!!! Elle avait raison cette petite lyonnaise au sang nouveau mise à l'index par le candidat de la droite molle endormie. La métropole ça va être comme Lyon : du grand n'importe quoi !!! gégé a hélas de longues années devant lui encore. Enrageant. Très "abstentionnisant".
Signaler RépondreParis ne laissera aucune ville lui faire de l'ombre.
Signaler RépondreOn peut compter sur les cabinet ministériel pour mettre des battons dans les roues de tout projet qui fera de l'ombre à Paris.
Ce ne serait pas le cas dans des pays fédéraux (pour ne citer que des voisins: Espagne, Italie, Suisse, Allemagne, Belgique...), mais ce sera la cas de notre France.
Le jacobinisme fut une force, c'est aujourd'hui un handicap.
Force de constater que la politique de la ville LYON Faite sous l’égide de Gérard COLLOMB, a permis a la ville de LYON d’accéder aux classements internationaux.
Signaler RépondreLyon est la 2° ville Française et la 9° ville européenne la plus attractive pour les investisseurs étrangers.
Le nombre de visiteurs étrangers représentent 53% des touristes accueillis chaque années.
Les installations d'entreprises sont passée de 40 à 70 par ans depuis 2007.
Les faits sont là, vous ne pouvez pas les contester.
Alors c'est vrai que l'on peut toujours trouver des critiques, mais ceux qui le font devrait se poser aussi la question, quel pierre ils ont apportés a l’édifice LYON MÉTROPOLE et que peuvent il faire pour encore améliorer se classement.
Voilà une question, Messieurs ou Mesdames.
Faire de LYON une grande métropole pouvant rivaliser en terme de budget et de puissance économique avec ses rivales est une bonne chose.
Signaler RépondreForce de reconnaître, que l’hypercentralisme Parisien, encore une exception bien Française, nuit gravement au développement de nos territoires.
Je travail au service DRH, et je constate depuis quelques mois des difficultés dans le recrutement des cadres en région Parisienne, en effet les candidats a un poste reculent devant une offre, compte tenu des prix exorbitants des logements et du temps de transport.
Concernant Barcelone, je suis originaire de Perpignan et la ville n'est qu'a 1 h 30, ce qui nous permet d'y aller plusieurs fois par mois le samedi et cela depuis plusieurs années, c'est une ville que je connait aussi bien que LYON.
Barcelone est la deuxième région économique de l’Espagne (comme LYON) et il faut bien reconnaître, que son indépendance vis a vis de la Capitale Espagnole lui a permit de se développer de manière exponentielle et d'attirer de nombreux sièges sociaux.
Par ailleurs les Barcelonais sont souvent étonné de voir un si petit aeroport a LYON, compte tenu du fait que la ville et la capitale de la deuxième région économique de France.
Je suis contre cette métropole, pas contre inventer quelque chose AVEC les citoyens. Vous avez juste mal lu mon propos, quant à Barcelone, il s'agit d'une capitale nationale, d'une nation qui s'appelle la Catalogne (avec une langue tout ça...) et qui s'est toujours construite avec beaucoup de distance vis à vis de la capitale madrilène et Milan est juste la capitale économique de l'Italie. Lyon n'est pas la capitale économique de la France que je sache et ne l'a jamais été.
Signaler RépondreEnsuite si l'on veut parler de régions parlons en, cela n'a rien à voir avec la métropole, jusqu'à preuve du contraire cette métropole va rentrer en concurrence avec la Région Rhône-Alpes.
Vous parlez de choses différentes et sans connaître les choses. Ensuite concernant les bon gueuletons jacobins c'est justement ce que je reproche à Collomb qui s'y connaît très bien en la matière. Vouloir tout concentrer dans ses mains et devenir le petit roitelet de la métropole lyonnaise. Ce que vous me reprochez est justement ce que je veux éviter, alors lisez mieux avant de critiquer et surtout informez vous, je rirai moins en vous lisant mais au moins vous serez moins ridicule.
Petit à petit... je rêve du jour où Lyon saura se défaire du jacobinisme parisien.
Signaler Répondre"""Faisons plutôt confiance à l'inventivité des citoyens et des élus de terrain, pour trouver le meilleur système."""
Signaler RépondreGuerini, Frêche et consors. Faire confiance à qui ? Ce n'est pas une analyse , c'est un propos léger.
Je regrette de le dire mais vous avez une vision passéiste des choses.
Signaler RépondrePour l'exemple la Catalogne et sa capitale Barcelone, il y a bien longtemps que cette ville est autonome et n'a que peut de compte a rendre a sa capitale Madrid.
Résultat des courses, Barcelone a non seulement résisté a la crise Espagnole, mais la Catalogne est une région bien plus puissante sur le plan économique que la Région Rhône Alpes, le PIB par habitant ferrait rougir n'importe quel citoyens de la capitale des Gaules, il en est de même pour MILAN.
Votre discours est un discours fait d'attentisme, rétrograde, passéiste, ou rien ne devrait changer, installé dans une confort très jacobin, fait de salons, de dorures, et de bons gueuletons, si possible arrosé de bons vins millésimé, au frais du contribuable cela va sen dire.
Avec la métropole on va faire la même erreur au niveau local que celle que l'on fit au niveau national, on va faire du jacobinisme de territoires: tous les pouvoirs concentrés dans quelques mains et sur un seul lieu. Ce militant UDI béat et benêt qui parle de confiance devrait se rappeler quel est le niveau de confiance des citoyens envers les politiques. Je pense que le fait que deux potentats décident tous seuls dans le dos de plus d'un million de citoyens n'est pas une bonne nouvelle pour la démocratie.
Signaler RépondreQuant aux élus de terrain, les élus locaux, sans pouvoir, sans capacité de s'opposer ou de réorienter des projets venus d'en haut, ils serviront de fusibles ou de défouloir à des citoyens qui verront se multiplier des projets sans aucun lien avec leurs besoins.
Gégé Collomb est un maître en la matière quand on voit que dans le 1er arrondissement sur la rue Romarin il a "revitalisé" le quartier en multipliant les boutiques de créateurs de mode qui restent vides pendant que les habitants attendent toujours des commerces utiles à leur vie quotidienne.
On ne peut attendre que ce genre de décisions venant d'une métropole où les votes des élus se feront non pas en fonction des besoins des habitants mais en fonction des marchandages et des pressions politiques que le suzerain fera peser sur ses vassaux.
C'est en terme d'organisation et de répartition des compétences du jacobinisme territorial, en terme d'exercice du pouvoir, du féodalisme moyen-âgeux.
Quant à l'inventitvité des citoyens, je ne vois pas comment elle pourrait permettre à cette métropole de devenir vertueuse étant donné qu'on ne lui laisse aucun moyen de s'exprimer, et que quand elle s'exprime on l'ignore.
En bref, une contribution yakafokon pleine de bons sentiments, de naïveté centriste et de mauvaise foi.
Quant au commentaire ci-dessus, cela fait longtemps avec les lois de décentralisation que l'esprit jacobin est mort dans ce pays. Et au risque de me contredire, n'oublions pas qu'au temps du jacobinisme triomphant, la France était une des plus grandes puissances industrielles au monde, alors que l'Italie et l'Espagne envoyaient des wagons entiers d'immigrés qui ont participé à la construction de notre beau pays. Si la décentralisation est une avancée démocratique qui a permis de rapprocher les centres de décision des citoyens, la métropole made in Collomb a le tort de concentrer les défauts du jacobinisme et de la décentralisation.
Enfin quand je vois à quel point CCAS et MDR sont surchargés, je ne peux que craindre le fait qu'une fusion des deux s'accompagne de suppressions de postes et donc d'un suivi plus faible des citoyens les plus fragiles. Si nous prenons ce chemin là, la métropole ressemblera à ces Grandes villes brésiliennes (tiens, encore un état fédéral), avec ses ghettos de riches et ses ghettos de pauvres.
Il y a bien longtemps que les villes limitrophes auraient du fusionner, comme Villeurbanne, pour faire une seul ville LYON.
Signaler RépondreJe rappel que LYON c'est environs 500.000 habitants et que la ville en terme de population ne fait pas le poids, contre Milan, Barcelone, Francfort etc.........
Il est vrai que l'esprit Jacobin, règne encore en maître chez les penseurs et décideurs, ou le pouvoir, politiques, économiques et culturelle doit encore se concentrer sur Paris.
Mais voilà, cet esprit Jacobin, pour la première fois de son histoire doit se remettre en cause.
En effet la faible croissance de notre pays, le chômage endémique, la désertification de nos territoire, la concentration de la population active en Isle de France et les conséquences sur le logement, oblige les politiques a redéployer notre économie sur l'ensemble de notre territoire.
Cela se fera dans la douleur, notamment chez les vieux politiques attachés a cette forme de gouvernance qui veut que toutes décisions doit être prisent a Paris, souvent sous influences des lobby et cercle d'affaires Parisien.
Les Allemand, les Espagnoles les Italiens et d'autre grandes nations on bien compris qu"une Capitale administrative ne peut concentrer l'ensemble des activités d'un pays.