Après le blocage partiel de l'usine de Vénissieux lundi, ils ont étendu
leur mouvement à l'usine Rexroth adjacente et également propriété de
Bosch.
A l'origine de la grogne, les syndicats CGT reprochent l'exil progressif
du groupe et notamment la cession de l'activité photovoltaïque qui
devrait se faire au profit du Breton "SilliaEnergie".
Le repreneur
devait présenter son plan de reprise prévoyant le maintien de 128
salariés sur 250 mais Bosch a finalement annulé le CCE et la rencontre
avec l'assemblée générale du personnel. Motif : "les conditions d'un
dialogue constructif ne sont pas réunies", selon le Progrès.
De l'autre côté, les syndicats, affirment que la solidité financière du
repreneur mettrait en péril les perspectives de développement et
d'avenir de l'activité. Ils souhaitent que les emplois, les conditions
de travail et de rémunération soient préservées. Des revendications
prises en compte dans le projet présenté par Sillia mais insuffisantes
puisque les salariés réclament également une prime de cession intégrée à
l'offre de reprise.