Dans un entretien accordé au Monde, Serge Dorny explique les coulisses
de ce débarquement inédit.
"C'est en ouvrant les journaux que j'ai appris mon licenciement. Il y
avait certes un différend qui courait depuis des mois entre la ministre
de la culture de l'état de Saxe, Sabine von Schorlemer, et moi. Il
portait sur les compétences exactes et l'autorité que me conférait le
poste d'intendant que j'allais occuper. On m'avait assuré, après six
mois de négociations, qu'il s'agissait d'un contrat de type habituel
dans une maison d'opéra", explique le Belge, qui était censé intégrer
l'Opéra de Dresde en septembre.
Sauf que le chef d'orchestre Christian Thielmann avait "des pouvoirs
identiques sur certains sujets" que Serge Dorny, "ce qui ne pouvait
manquer de mener, en cas de désaccord, à la paralysie de la maison".
Serge Dorny a alors mis en demeure la ministre de la Culture de Saxe il y
a dix jours, pour "résoudre le conflit et confirmer ce qui était
stipulé dans mon contrat avant le 21 février. En même temps que je
recevais une lettre me demandant de repousser l'ultimatum jusqu'au 26
février, l'annonce de ma mise à pied paraissait dans la presse".
L'avenir du Belge, membre du comité de soutien de Gérard Collomb, est
donc totalement flou, d'autant qu'il n'a pas encore reçu de lettre de
licenciement. "Je pense qu'il y aura des suites juridiques", envisage
Serge Dorny qui précise avoir "toujours apprécié les conditions de
travail optimales" à l'Opéra de Lyon et que "si les tutelles me font la
proposition de rester, j'y répondrai favorablement".
Monsieur Serge Dorny, en votre ame et conscience vous avez décidé de quitter l'opéra de lyon pour Dresde.
Signaler RépondreLicencié vous souhaitez à nouveau rester à votre ancien poste.
Assumez Monsieur......
C'est trop facile, et puis garder un poste par dépit n'est pas bon, encore moins productif et professionnel....
Alors chercher ailleurs. Nul doute que vos compétences que vous savez vendre, seront reconnues aileurs.
Mais plus à lyon......
c'est vraiment par défaut.....il manque de dignité
Signaler RépondrePar expérience, il n'a y rien de pire que de perdre son nouveau job... Par contre, quant on a décidé de partir, il faut assumer. Qu'elle serait votre crédibilité en restant à Lyon. Comme Collombssss que vous soutenez, vous ne me semblez pas faire preuve de beaucoup d'amour propre !
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