Pour rappel, le tribunal de commerce de Lyon a validé le 20 décembre
dernier l'offre de reprise de l'industriel français Alain de Krassny,
qui dirige déjà un groupe chimique autrichien. Le projet est d'ailleurs
associé à la société d'investissements OpenGate Capital.
"On a fait les trois quarts du chemin", a déclaré lundi à l'AFP
Jean-François Carenco ajoutant : "Ce qui m'intéresse, c'est si Gary
Klesch va céder l'aval (...) Sinon on va se fâcher de nouveau. Je suis
prêt à tourner la page, mais il n'a pas intérêt à mentir". Une mise en
garde qui intervient après un premier avertissement en juillet dernier
où il avait affirmé être prêt à traîner l'actionnaire principal du
groupe chimique en cas de difficultés dans la reprise.
Lors de
l'audience au tribunal de commerce en septembre, Gary Klesch par
l'intermédiaire de ses avocats, s'était engagé à céder pour un euro la
branche aval de Kem One (fabrication de tubes, de profilés et de
composés) la plus rentable mais non concernée par la procédure de
redressement judiciaire lancée en mars 2013.