Alain Carignon avait été battu par la socialiste Geneviève Fioraso, qui avait obtenu 63,03% des voix au second tour de la législative, le 17 juin, dans la 1ère circonscription de l’Isère, traditionnellement ancrée à droite. Il avait alors laissé entendre qu’il serait candidat à la mairie de Grenoble en 2008.
"Je ne suis candidat à rien", assure Alain Carignon dans son communiqué, avant d’ajouter : "Par des divisions irrationnelles, les dernières élections législatives ont créé une situation politique préoccupante. Elles ont notamment permis aux pouvoirs locaux d’empêcher tout débat de fond. Il faut organiser les élections locales de mars 2008 sur des bases nouvelles pour rompre avec cette absence de démocratie qui prive les citoyens de vrais choix".
"Mon seul et unique objectif est de faire gagner Grenoble et l’Isère", poursuit l’ancien maire, qui "espère que cette décision constituera le meilleur tremplin pour cette victoire".
Trois candidats pour remplacer Carignon
Condamné en 1996 pour "corruption et abus de biens sociaux" et après avoir passé 29 mois en prison, Alain Carignon avait fait son retour en politique en 2002.
Pour le remplacer, un proche d’Alain Carignon, Henri Baile, a annoncé son intention de briguer l’investiture UMP à la municipale de Grenoble, de même qu’un avocat grenoblois, Hervé Gerbi. Le président des jeunes UMP de l’Isère, Fabien de Sans Nicolas, a laissé entendre qu’il avait également été pressenti pour s’engager.