Les victimes de ce harcèlement moral ont tous des noms à consonance
étrangère ou portent le voile. Joint par la rédaction de LyonMag.com,
pour Stella étudiante cette situation n’est plus supportable : "J’ai
peur d’aller en cours. Cette professeur ne se gêne pas me faire des
réflexions sur mon voile du type : "Votre voile c’est un vrai problème
identitaire".
Pour cette italophone de 22 ans, la notation est à la
tête du client : "Je suis d’origine italienne, je parle italien
couramment, j’ai de la famille italienne et je me retrouve avec 5,3 de
moyenne. Ca fait déjà deux fois que je repasse cette matière. Que mon
travail soit bon ou mauvais la note sera toujours la même. Et je ne suis
pas la seule dans ce cas." Elle ajoute : "Quand je demande pourquoi
j’ai de si mauvaises notes, l’enseignante explique qu’elle n’a pas à se
justifier. Et c’est pareil pour toutes les personnes aux consonances
étrangères de la classe. Nous sommes en quelque sorte les indésirables."
Face à ces nombreuses pressions, des élèves ont décidé de changer
d’universités, certains prennent des anxiolytiques et d’autres sont en
dépression.
Les étudiants réclament des garanties pour leur année
d’étude, avec entre autre la double correction et l’anonymat sur les
copies aux contrôles terminaux et continus, une dispense des cours de
travaux dirigés assurés par l’enseignante, et des sanctions
disciplinaires à l’égard de celle-ci.
Alertés par les 12
témoignages d’étudiants, le doyen de la faculté avait promis des
changements mais rien n’a été fait. La situation aurait empiré puisque
les noms des élèves ayant évoqué le problème auraient été transmis à
l’enseignante en question. Pour l’heure aucune solution n’a été trouvée
et les étudiants craignent des redoublements injustifiés.
Une enquête
interne est actuellement en cours. Contactée par la rédaction de
LyonMag.com, l’Université Lyon 2 n’a pas souhaité s’exprimer tant que
tous les éléments n’étaient pas réunis.
Jeudi 13 Mars 2014 à 16h46
Des étudiants victimes de discriminations à Lyon 2 ?
Photo LyonMag
Les étudiants en langues étrangères appliqués de Lyon 2 subiraient des menaces et des pressions psychologiques et morales de la part de leur professeur d’italien pendants les cours.
Tags :
université lyon 2
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Le respect, c'est accepter que l'autre ait une croyance et une opinion différente de la sienne. Que chaque français soit libre de pratiquer sa religion, c'est ça nos valeurs républicaines. La laïcité, ce n'est pas l'interdiction de toutes les religions: c'est justement la liberté de croire ou de ne pas croire, pratiquer ou pas. Ne l'oubliez pas. L'Univerisité est (normalement) un espace de tolérance et de sagesse, où chacun et chacune est libre et égal en droit. Que des étudiantes portent le voile, cela ne regarde personne d'autre qu'elles et, heureusement, sur les bancs de la fac, cela ne les rend pas différentes des autres. Ou bien ne devrait pas, car malheureusement trop de gens ont des esprits minuscules, comme vous.
Signaler Répondre"La seul chose que je regrete, dans cet histoir s'est que ses étudiants qui se disent linguiste fasses des fotes d'ortographe aussi nombreuse."
Signaler RépondreLorsque l'on se targue de vouloir faire des études de langue et que l'on accède à l'enseignement supérieur, le minimum est de parler et d'écrire correctement sa langue maternelle que l'on soit d'origine africaine ou bretonne.
Bizarre cette affire qui sort la veille de la Manif anti loi de 2004...vous trouvez pas?
Signaler Répondreje ne comprend même pas que l'on ait accepté un foulard en classe???????? incroyable ce désavouement des valeurs républicaines? on revient des décennies en arrière. prochaine étape les filles interdites de pantalon, et ensuite on fera quoi d'autre ?
Signaler RépondreTa religion tu la fais chez toi ou dans des lieux attribués et tu ne l'impose pas aux autres c'est ça le mot RESPECT!
et dans l'éducation t'as pas à faire cela
Le fait est que j'ai l'impression que les gens ne comprennent pas le terme de "discrimination". C'est normal que des personnes ne se sentent pas concernés par ce qu'il a pu se passer car si tous étaient concernés on ne parlerai pas de discrimination. Mais bon ce n'est pas ici et maintenant que les choses vont changer malheureusement.
Signaler RépondreEn tout cas depuis 10 ans forcé de constater de Lyon 2 est plutot coutumière de ce type de dérives.
Signaler RépondreChacun vit les choses de son point de vue, ce n'est pas parce que ça ne colle pas avec votre vérité que c'est faux.
Signaler RépondreBravo sages paroles ! je vous pique la formulation pour l'avenir :)
Meme question que depuis le départ des preuves ?
Signaler RépondreLà vous calomniez vous aussi un professeur (ce que vous reprochez aux autres de faire... encore une fois...) pour rester en adéquation avec vos écrits il va falloir maintenant prouver ces allégations.
Petit rappel à tous, ce n'est pas parce que le probleme ne vous concerne pas qu'il n'existe pas. Chacun vit les choses de son point de vue, ce n'est pas parce que ça ne colle pas avec votre vérité que c'est faux.
Signaler RépondreC'est quand même surprenant. Et moi qui pensait que Lyon Mag était un journal qui aime les défis. Hey, les gars, si vous mettez en public un article brulant, laissez les gens s'exprimer.
Signaler RépondreEnfin, les instances universitaires bougent, et aussi des étudiants - nombreux - qui veulent pas accepter que l'on traine dans la boue leur enseignante.
Signaler RépondreVoici comment se présente le cas actuellement :
Des étudiants vont se plaindre auprès de la responsable de l'année ou du directeur du département. Le directeur du département fait ouvrir un dossier officiel à la direction des affaires de l'université - sans en informer la collègue mise en cause. Dans un courrier, il félicité les étudiants pour leur courage, les encourage dans leur démarche et leur promet de résoudre définitivement leur problème en faisant écarter l'enseignante ; il leur accorde illégalement la dispense d'assiduité (mesure contraire au règlement universitaire, annulée depuis). C'est quand même pas mal, n'est-ce pas ? Alors que l'année dernière, il a plus ou moins étouffé une démarche d'autres étudiants envers une responsable d'année. A quoi rime cette différence de traitement ?
Par ailleurs, entre temps toutes les instances compétentes de l'Université ont été saisies. Cela a pris du temps - ce que l'on peut regretter, moi le premier - mais ce sont les rouages de l'administration. C'est vrai, on publie plus vite un communiqué ou un article sur internet. Ces deux modes de fonctionnement ne sont pas à la même vitesse.
Le doyen a été accusé d'avoir communiqué le nom des étudiants plaignants : ce n'est pas le Doyen, mais le directeur du département qui a fait public les noms en accordant la dispense d'assiduité. Et les étudiants eux-mêmes en publiant leur échange avec le directeur sur le réseau social. Comme quoi …
Il y a effectivement très peu de profs d'italien, et cette histoire n'est pas nouvelle. Les italianistes n'étant pas nombreux ils sont tous au courant puisque pratiquement tous ont été sollicité pour témoigner contre ou en faveur de cette prof.
Signaler RépondreMoi je pose deux questions toutes bêtes : 1) Si c'est un tissu de mensonges, pourquoi la faculté n'a pas souhaité répondre aux journalistes ?
Signaler Répondre2) Le nom de la prof n'est pas cité et pourtant je vois plein de commentaires la soutenant. Il n'y a qu'une prof d'italien à Lyon 2 ou tout le monde devine laquelle c'est, comme par magie ?
Je déplore le fait que mes commentaires ne passent pas. J'ai déjà écrit plusieurs fois. Si Parzival semble seul, c'est parce que les modérateurs ne laissent pas passer les commentaires le soutenant !
Signaler RépondreJe suis étudiante de cette classe. Je suis prête à témoigner devant la justice que ces accusations sont absolument infondées. Que l'enseignante en question a toujours été juste, et à l'écoute.
Si qui que ce soit souhaite avoir des preuves, des témoignages, je suis prête à les rencontrer. 10 étudiants se déclarent en souffrance? Nous sommes plus de 50 à la défendre. 50 contre 10, ce n'est pas une élite qui défend une raciste. C'est les masses qui se lèvent contre une situation profondément injuste. Oui, le racisme est une chose extrêmement grave. Oui, il faut prendre au sérieux une personne qui se plaint d'être discriminée, pour vérifier les faits. Quand tous les faits et témoignages concordent pour dire que c'est faux, cependant, il faut savoir prendre de la distance et rester humble.
Je suis une étudiante de cette prof, j'ai été parmis les "victimes" de son harcèlement, et je tiens à dire que cet article est complètement nul.
Signaler RépondreJ'aurais beaucoup de choses à reprocher à cette prof, j'ai effectivement fait une dépression en partie à cause de ses remarques blessantes à répétition. Et je porte un nom 100% français. Il y avait dans ma promo plusieurs élèves de différentes origines, et franchement les remarques faites aux étudiants n'ont jamais rien eu à voir avec leurs origines.
Cette histoire était au début censée rester discrète, justement pour éviter ce genre de débordement.
Elle n'est en AUCUN CAS raciste, c'est ridicule, et écrire ce genre d'article ne fait que décrédibiliser les VRAIS problèmes qu'on eu certains étudiants avec cette prof.
Pour ce qui est des preuves, j'ai proposé de joindre à mon témoignage une lettre de mon psy, on m'a dit que c'était inutile.
Et je précise également que j'assiste à tous les cours, sauf en cas de problèmes de santé important (toujours justifié avec certificat médical) que j'ai validé tous mes semestres du premier coup depuis mon inscription à la fac, et que même si les notes sont parfois un peu aléatoire dans les cours d'italien de cette prof ce n'est pas pour cela que j'ai témoigné puisque de toute façon les notes que j'obtiens dans les autres matières compensent. J'ai également refusé d'être dispensé des cours de cette prof après avoir témoigner car manquer des cours n'aidera en rien mes notes d'italiens à remonter.
Bref, j'ai eu des problèmes avec cette prof, mais si elle est accusée de racisme je pourrais bien faire partie de ceux qui la soutiennent car je trouve que c'est une accusation grave, et fausse.
Motion de soutien
Signaler RépondreLe Conseil de la Faculté des langues, réuni en formation restreinte le 17 mars 2014, s’élève solennellement contre les allégations diffusées par le syndicat étudiant FSE et reprises par le magazine Lyonmag (13.03.2014).
Ces allégations portent atteinte à l’honneur et à l’intégrité professionnelle d’une de nos collègues dont le dévouement à l’égard de notre institution et de nos étudiants est connu de tous.
Le Conseil de la Faculté des langues ne peut tolérer que soient tenus de tels propos, qui ne sont étayés par aucun fait tangible et qui relèvent de la plus pure calomnie.
Le Conseil de la Faculté des langues est unanime pour assurer de son soutien le plus absolu cette collègue injustement mise en cause.
Motion adoptée à l’unanimité
Si si on a bien compris vos commentaires mais vous ne semblez pas avoir compris les notre : Vous voulez absoluement que nous adpotions votre point de vue en criant au manque de preuves et en clamant que vous conaissez très bien ce dossier et cette prof aisni que l'élève en question sans vous même ne jamais apporter aucunes preuves, juste dire que vous connaissez très bien tout ceci...
Signaler RépondreSoit je suis enclain à ,vous faire confiance, pourriez vous nous en apportez la preuve svp ? ou quelque chose de tangible ? autre chose que vos simples écrits et de nous demandez de vous croire sur votre simple bonne parole (ce que vous refusez vous même de faire quand il s'agit des autres).
Je vous le redit, vous vous contentez de parler sur un sujet, tout comme nous autres, mais n'avez jamais apportez l'ombre d'une preuve ou de quoi que ce soit pour appuyer vos propos, ce que vous avez plusieurs fois reprochez aux autres commentateurs et faites vous même par la suite. Ceci est malhonette intelectuellement vous ne pensez pas ?
Les différents témoignages et le votre y compris ne sont que le fruit d'opinions et les commentaires en résultant, y compris le votre, ne sont que l'envie de s'exprimer sur ce sujet. Des "on dit" comme on dit et vos écrits pour le moment ne déroge pas à la règle donc svp cessez de reprochez au autres le manque voir l'absence de preuves pour ensuite leur demander de vous faire aveuglement confiance en absence totale de preuve de votre part, c'est incohérent et assez falatieux à mon sens.
Vous comprendrez aussi très facilement je pense qu'étant qui on le souhaite sur le net on ne peut se contenter de vous croire sur votre bonne parole, tout comme vous ne pouvez le faire avec la notre.
C'est dommage que vous ne voulez pas acceptez les réserves qu'un forum impose. Je ne brasse pas de l'air, seulement je ne peux pas révéler davantage les informations que je détiens. Les instances universitaires les ont à leur disposition. C'est comme cela.
Signaler RépondreQuant à vous, je n'ai pas vu votre réaction sur le commentaire de "NINOU" qui décrit très bien la situation : elle parle d'étudiants en échec par leur manque d'implication et de sérieux. Avez-vous sautez ce commentaire ? Alors, lisez-le ! Elle aussi, elle est partiale et malhonnête, peut-être même raciste ?
Je vous ai expliqué en détail la stratégie malhonnête du directeur de département qui se sert de ces étudiants pour faire écarter une enseignante qui lui tient tête. Pas compris ? A moins que les étudiants aient utilisé le directeur du département en comprenant son jeux …
J'avoue que j'ignore qui a utilisé qui. J'espère que l'enquête le démontrera. Et vite !
Je n'ai toujours pas vu "Stella" prendre position sur la question que j'ai formulée. Comme dans vos interventions, vous semblez convaincu de la justesse de ses affirmations, vous pourriez peut-être la convaincre de se manifester en indiquant clairement que l'enseignante mise en question n'a pas fait tout son possible pour lui faciliter son parcours universitaire alors qu'elle se trouvait dans une situation personnelle compliquée. Ça, ce n'est sont pas des paroles en l'air, mais une réalité réelle. Allez lui demander ! Demandez-lui d'écrire ici que ce n'est pas vrai. Jamais elle n'osera !
Quant à ses affirmations sur ses compétences linguistiques, elles sont incomplètes. Exemple ? Elle a oublié de préciser que ses origines italiennes remontent à la génération de son grand-père, et que son italien qu'elle prétend parler "couramment", n'a pas été jugé suffisant pour poursuivre ses études en section internationale de la CSI de Lyon qu'elle a dû quitter pour un lycée franco-français. Pour le reste, je reprends l'argument du commentaire de "vey" : "De plus, je ne comprends pas en quoi cette étudiante s'attend à avoir de bonnes notes en Italien puisqu'elle est italophone. Nous ne connaissons même pas la matière en question, il peut s'agir de langue italienne mais appliquée à d'autres sujets d'étude."
Que penseriez-vous de la validité d'un témoignage qui a besoin d'autant d'aménagements ?
Vous continuez a brasser du vent, mais au final vous n'avez rien, pas une information, pas un début de preuve comme quoi cette prof ferait du bon boulot et ne serait pas discriminante.
Signaler RépondrePar contre, au contraire, plusieurs témoignages concordants affirment que cette prof pose des problèmes.
Après, ce sera à la justice de trancher, ni à vous, ni à moi.
A vrai dire, personne ne demande vraiment votre avis, il est légal d'aller en cours à l'université avec des signes religieux, les profs, les citoyens ou tout autres personne n'a pas à discriminer les gens pour cette raison. Si la loi déclarait cela illégal, ce serait la même chose : les gens devraient l'accepter et s'y conformer.
Signaler RépondreEvidemment je ne peux agir dans ce forum qu'avec des mots. Mais pour le moment, et dans le cadre du forum, je ne peux qu'évoquer les incohérences de traitement, poser des questions utiles (voir mon premier commentaire). Je ne nie pas la souffrance d'étudiants. Seulement, et ma connaissance du dossier me permets de l'affirmer, celle-ci n'est très probablement pas provoquée par l'enseignante à laquelle ce petit groupe s'en prend.
Signaler RépondreOn s'étonne que je sois le seul qui la défende ? Les claviers semblent se délier. En lisant NINOU qui visiblement est très proche de ces "étudiants en souffrance", on comprend un peu mieux la situation. Et avec l'aptitude de la génération d'étudiants actuelle à utiliser les moyens de communication moderne, je serais étonné qu'il n'y ait pas d'autres commentaires du genre.
Il semblerait que l'équipe de Lyonmag soit décidée à ne pas publier mes commentaires, or le fait que je qualifie cet article de lamentable n'enfreint pas les conditions pour poster.
Signaler RépondreJe rajoute donc simplement que cet article n'est pas correct dès le départ puisqu'il n'étaye qu'un seul point de vue : celui des étudiants se disant être lésés.
De plus, je ne comprends pas en quoi cette étudiante s'attends à avoir de bonnes notes en Italien puisqu'elle est italophone. Nous ne connaissons même pas la matière en question, il peut s'agir de langue italienne mais appliquée à d'autres sujets d'étude.
Condorcet fut l'inspirateur, voire le créateur, de l'école de la République, de l'école primaire à l'université. Il considérait l'école comme un temple de la raison, où les croyances, relatives et indémontrables, n'avaient pas leur place. seule la connaissance, universelle et incontestable, pouvait y être enseignée. C'est une bien sage ambition, qui a subi depuis quelques entorses... Toutefois, c'est l'esprit, je l'espère éternel, de l'école française, qui fut un exemple pour de nombreux pays de la planète.
Signaler RépondreL'école est pour moi, un lieu sacré, mais laïque. Elle suppose la déposition sur son seuil de ce qui particularise, de ce qui renvoie à une croyance, qui reste légitime mais qui ne peut pas s'extérioriser en un tel lieu. Je suis donc de ceux qui pensent que les signes religieux ostentatoires n'ont pas leur place à l'université (comme Manuel Valls).
Ceux qui me connaissent ne pourront pas me suspecter de la moindre discrimination.
A ce stade les versions des uns et des autres se valent. Par contre où est l'Université dans cette histoire? Où sont-ils passés les champions de la recherche, capables de couper les cheveux en 4, et de gloser pendant des centaines de pages sur des broutilles? On affirme qu'à l'université on apprend à rechercher la vérité, à apprécier la justice, où qu'elle soit. Qu'on est capable de mettre en pratique les idées qu'on défend sur les ondes, dans la presse et dans les livres. Or, dans cette affaire qui touche une Université de Sciences Humaines, on n'aperçoit rien qui évoque la Science, et encore moins l'Humanisme. Tant pis pour les victimes, qu'il s'agisse d'un enseignant, ou d'un groupe d'étudiants. Chacun choisira son camp en fonction de ses intérêts personnels et de son idéologie, mais surtout pas pour défendre la vérité, cette odieuse figure qui exige que chacun se conduise en adulte responsable, surtout quand il s’est battu pour obtenir des responsabilités au sein d’une Institution qui s'auto-proclame prestigieuse.
Signaler RépondreDes certificats médicaux que le "collègue" en question a incité les étudiants à aller se faire faire?!
Signaler RépondreLes gars vous n'avez pas compris, vous êtes des marionnettes!!
Les victimes?!! Sérieusement je connais la plupart des victimes et ce sont des élèves qui font tout pour bosser le moins possible, qui passent les cours sur les portables, qui dès qu le professeur pose une question ils répondent méchamment !!! Il n'y a plus de place pour les professeurs maintenant!! Dès qu'ils font une remarque les étudiants se sentent agressés et portent plainte! Non mais sérieux? Imaginez les conséquences un peu!!
Signaler RépondreMonsieur vous parlez d'accusation sans preuve et de paroles en l'air de la part d'autrui. Peut on voir les preuves que vous apportez ? Qui viendrait soutenir vous "propos en l'air" car pour l'instant vous aussi ne brassez que vu vent sans ne jamais rien prouver d'autre qu'en mot, donc ne jamais rien prouver.
Signaler RépondreVous faites exactement ce que vous reprochez aux autres de faire, faire preuve de partisanisme et ne faire que parlez sans ne jamais rien apporter de tangible. Bravo aux jeux des oeillères ou de l'incohérence vous venez de gagner l'argent.
Plus que jamais :D
Signaler RépondrePS : Vous n'etayez pas plus vos propos par des exemples concrets et des faits tangibles que ceux que vous "dénoncez". C'est la parole de l'un, contre celle de l'autre, le choix appartient aux jurés si dute raisonnable il y a.
Il y a une bonne partie de ce que vous dites qui est faux : les étudiants ont bien discutés avec l'enseignante, on fait remonté à l'université qui n'a rien fait. Enfin, si, le doyen a donné les noms des personnes victimes à la professeur incriminé, ce qui a contribué a augmenter le harcèlement.
Signaler RépondreAujourd'hui, car il y a un peu de bruit, qu'ils sont allés voir les syndicats, la fac ouvre enfin une enquête.
Il ne faut pas oublier que cela fait des années que ça dure.
Sinon, vous l'avez dit vous même, vous êtes proche de la personne incriminé et n'êtes donc pas objectifs. Vous continuez de dire que cette personne a fait des choses biens sans même dire ce qu'elles sont. Vous parlez comme si une majorité d'ancien élève la défendais alors que pour le moment vous êtes seul (et peut-être même pas un ancien élève).
En face, il y a de nombreux témoignages.
Je crois que cela suffit a montrer que vous essayez de défendre une personne coûte que coûte, sans aucun état d'âme pour ce qu'ont put vivre les victimes.
Cher Arnaud, d'être proche ou pas proche n'enlève rien la véridicité de mes affirmations.
Signaler RépondreQuel type d'exemple attendriez-vous ? Bien que "Stella", l'étudiante "courageuse" de l'article, se soit bien avancée avec des accusations absolument restées sans preuve jusqu'à présent, je suis resté plutôt factuel dans mes propos pour souligner que
a) il y a des incohérences dans les propos des étudiants accusateurs dont "Stella" est en quelque sorte la représentante dans l'article, des incohérences que l'on peut qualifier mensongères ;
b) il y a un dysfonctionnement manifeste dans cette affaire dans la mesure ou les instances universitaires n'ont pas réagi plus vite pour éclairer les circonstances.
C'est pour cela que j'ai invité "Stella" à prendre position. Comme il faut quand même respecter sa vie privée, je n'irai pas plus loin dans mes explications.
Quant à votre révolte contre les attitudes malveillantes qui provoquent de la souffrance chez les étudiants, je suis entièrement d'accord. Le problème est : ici, il n'est pas question de cela.
Pour les mêmes raisons (protection de vie privée), je ne peux fournir ici des exemples qui montreraient l'engagement de l'enseignante pour ses étudiants. Mais croyez-moi : Les témoignages et remerciements d'anciens étudiants qui se sont manifestés spontanément pour manifester leur totale incompréhension lors qu'ils ont entendu parler de cette affaire, sont vraiment nombreux. Quant à "Stella", elle en a également profité. Encore une fois : qu'elle vienne dire publiquement que ceci n'est pas vrai !
Ce qui me gêne dans cette affaire, ce n'est pas vraiment la démarche des étudiants. S'ils ont un problème, ils ont le droit d'aller voir les instances universitaires afin de résoudre ce problème.
Le premier interlocuteur est le professeur lui-même. Si la discussion avec le professeur ne donne aucun résultat, ils peuvent faire appel au responsable d'année ou éventuellement au directeur du département. Ceux-ci pourraient également entreprendre des vérifications concernant les accusations en discutant avec les autres étudiants qui suivent les mêmes enseignements afin de voir plus clair. Ensuite, les deux, le responsable d'année et le directeur du département devraient informer le collègue incriminé et intervenir auprès de lui afin de trouver une solution. Si toutes ces démarches n'aboutissen pas, alors on peut en informer le Doyen de la Faculté.
Or, les étudiants n'ont jamais exprimé leur mécontentement dans une discussion avec l'enseignante, et ni le responsable d'année, ni le directeur du département n'ont discuté avec les autres étudiants pour vérifier et surtout : ils n'ont jamais informé l'enseignant. Par contre, le directeur du département a adressé un courrier aux étudiants accusateurs, les félicitant pour leur courage et en développant la stratégie à suivre qui permettrait d'avoir des sanctions contre l'enseignante incriminée et en exprimant clairement l'objectif de toute cette opération : l'écarter du département. Ce courrier a été rendu public par ces étudiants dans un échange sur les réseaux sociaux.
Toujours convaincu qu'il n'y a pas cabale ?
Cette histoire me rappelle celle-ci : http://sophia.perrin.free.fr/situationsophie.htm
Signaler RépondreCa commence par une note à la tête de la cliente (mauvaise...).
Ca continue par une accusation de harcèlement par...le prof harceleur.
Ca continue par une mise hors de la fac, un blocage des adresses mail sur le serveur de Lyon 2, puis une interdiction physique d'accès aux campus qui durera deux ans et demi, accompagnée d'une plainte pénale faite au nom de Lyon 2 pour ... "harcèlement moral".
Parce que les étudiant.e.s victimes de harcèlement moral et d'éviction, il faut les trainer dans la boue ainsi, jusqu'à la lie, pour les faire taire à tout prix plutôt que sanctionner le vrai harceleur.
Ce, avec l'approbation du Parquet de Lyon, qui gobera tous les mensonges de la fac dans le dossier...comme une lettre à la poste.
Mais là, on (des syndicats de la fac) a laissé faire.
Parce que bon, c'était un "cas individuel"...
Ben aujourd'hui, on commence à avoir des collections de cas individuels. C'est malheureux, mais c'est ainsi...
2010 : première expérimentation d'ostracisation et de bain de boue sur un échantillon.
2014 : on passe au soutien à des travaux "d'assainissement" de plus grande échelle par le soutien aux mandarins réacs et discriminatoires en LEA aussi ?
Euh... non, ça n'éclaire rien du tout, il y a une personne qui lui est surement proche qui la défend sans étayer ses propos (aucun exemple, aucune preuve de son engagement au profit de tous ces étudiants) voilà tout.
Signaler RépondrePar contre, on a en face des témoignages de gens qui souffrent, qui ont des certificats médicales, une enquête interne à Lyon II a été ouverte (ce qui prouve qu'il y a un problème), des gens se sont pleins à d'autres étudiants, un de ces collègue à témoigné contre elle, etc.
Oui, c'est pas du tout habituel que les gens victimes d'harcèlement se taisent et restent dans la peur jusqu'à ce que certains finissent par parler...
Signaler RépondreSinon, ça serais pas mal que vous ayez un peu de considération pour les victimes.
Les bons et les mauvais points ?
Signaler RépondreIl est du devoir de tout enseignant de distribuer des points. Par contre, je ne sais pas ce que veut dire bon et mauvais points. Pour être plus clair : l'étudiante qui est citée longuement dans le prétendu article sur le harcèlement raciste n'a quasiment jamais participé aux cours de l'enseignante incriminée en raison d'une situation personnelle compliquée. L'enseignante mise en cause vicieusement, elle a fait de tout son possible pour l'aider. Voilà la réalité, voilà des faits. Que cette étudiante vienne déclarer le contraire ici, publiquement !
Quant à vos accusations, Tarpin, venez apportez vos preuves pour ce que vous avancez. Pour le moment, ce ne sont que des paroles en l'air. Vos propos concernant des "mandarins" et "les solidarités corporatistes", c'est facile, car des généralisations qui n'ont rien à voir avec la situation précise. Par qui cette enseignante est protégée ? Par le directeur du département qui complote des stratégies avec ces étudiants pour écarter l'enseignante ? Par le Doyen de la Faculté des langue ? Personne n'a bougé pour le moment.
Les étudiants "opprimés" qui font "preuve de courage" en avançant des accusations anonymes, celle-là, il fallait la trouver. Et si ces étudiants cherchaient tout simplement à sauver leur année en dénigrant une enseignante ? Il semblerait qu'ils sont tous en échec scolaire - et pas seulement avec l'enseignante accusée de racisme etc. Avez-vous, cher Tarpin, pris les renseignements auprès d'eux ?
Je dois avouer que j'ignore les motivations de ces étudiants, et aussi les motivations de ceux qui les ont incités à monter cette cabale qui, elle, et elle seule, est scandaleuse.
Mais je sais que cette démarche est profondement injuste et sert des intérêts malhonnêtes. Voici ma conviction. Si vous avez des preuves, cher Tarpin, je suis prêt à les considérer.
PS : On attend toujours les vérifications de LYON MAG. Qu'attendez-vous ?
Marrant que l'affaire soit restée pendant quelques mois sur une poignée d'élèves qui "se sentaient partir en dépression" (selon leur dires) à cause du professeur en question, et qu'après le témoignage (en faveur du professeur) de nombreux autres élèves, l'histoire parte dorénavant sur le sujet du racisme.....
Signaler RépondreCet article ne vaut absolument rien !!
Cette négation de l'état de souffrance dans lequel se trouvent ces nombreux étudiants victimes de harcèlement est proprement scandaleuse.
Signaler RépondreLes discriminés et dominés ont toujours tort quelque époque que ce fut pour ceux qui ne le sont pas.
En quoi porter le voile vous dérange ?
Signaler RépondreCette enseignante sait distribuer les bons et les mauvais points. Ceux qui la soutiennent sont étonnamment ceux qui sont épargnés par son comportement -qui est clairement raciste en dépit de ses possibles engagements, aussi louables qu'ils soient.
Signaler RépondreConcernant cette histoire, quand 12 étudiants -actuels et anciens- se retrouvent pour entamer une démarche d'un rare courage, tenter de les traîner dans la boue en ne reprenant que les dires de ceux qui ne subissent pas ces oppressions est proprement scandaleux.
Les "solidarités" corporatistes des mandarins gangrènent l'université, fait peu nouveau. Il est temps que cela change.
Après tout, les erreurs de communication d'une ministre qui a le malheur d'être une femme et noire de surcroît occulte les casseroles multiples de l'ancien clan présidentiel... l'art du contre-feu médiatique dans toute sa partielle partialité.
Signaler Répondremerci de cette info qui éclaire bien le sujet.
Signaler RépondreCher LYON MAG,
Signaler Répondrepourriez-vous nous dire pourquoi mon commentaire que j'ai posté cet après-midi n'a pas été publié ?
J'y ai fait allusion au commentaire de "catherine..1" qui a tout à fait raison quand elle dit que le "voile" n'est pas du tout un problème dans cette affaire. Mais elle a tort lorsqu'elle prétend que des étudiants ont été victime d'un comportement raciste : "Le voile n'a rien à voir avec la situation puisque d'autres étudiants non musulmans ont subi le racisme de la prof."
La raison est simple : cette enseignante n'est pas raciste. Depuis de nombreuses années elle s'est engagée au profit de tous ses étudiants, et ni leur origine, ni leurs convictions ou leurs croyances n'ont influencé son travail. Les autorités universitaires ont reçu une multitude de témoignages d'autres étudiants qui la défendent contre ces attaques injustes et réfutent entièrement la démarche du petit groupe à l'origine de l'affaire.
Un mensonge ne devient pas plus vrai parce qu'il est répété sans cesse.
Au même titre que la jupe et les hauts talons ne le sont non plus, ces dangereuses armes du prosélytisme patriarcal pour retourner les arguments à géométrie variable des thuriféraires de la "dignité" des femmes.
Signaler RépondreCette manie de dévoiler les gens a un précédent historique peu glorieux, à savoir la guerre coloniale d'Algérie (http://lmsi.net/De-la-ceremonie-du-devoilement-a)...
Signaler RépondreSur la question du voile et du racisme, je ne saurais que trop vous conseiller cet excellent film de 2004 qu'est "Un racisme à peine voilé" à la veille du 10ème anniversaire de la loi anti-voile à l'école et de l'hystérie politico-médiatique qui accompagne ce sujet :
La loi l'interdit dans l'enceinte de l'établissement ... et j'aimerai bien que vous me citiez un établissement dans lequel cette regle n'est pas respecté. Personne n'as parler de ne pas pouvoir porter le foulard dans la rue. Et j'espere bien que ça ne viendra à l'idée de personne. Cette manie de vouloir dévoilé les femmes c'est à croire que l'on ne vie plus en france. car comme je vous le rappelle :
Signaler RépondreParlez en aux syndicats. Là c'est la FSE qui a donné l'info, allez les voir et ils vous aiderons.
Signaler RépondreTrouver anormal le port du voile islamique est un acte de racisme ? Depuis quand porter un foulard définit une race ? Allez prendre l'air et calmez-vous, et profitez en au passage pour chercher la définition du terme racisme.
Signaler Répondre@brish on parle de l'université là donc sortir de beaux textes hors de propos ne renforce pas votre crédibilité.
Signaler RépondreLe port du voile n'est absolument pas interdit à l'université et partant aucune mesure ne peut être prise pour le sanctionner, directement ou indirectement.
L'argument sur le fait que des jeunes se différencient de leurs parents en portant la voile est stupide. Impose-t-on à un fils de facho de voter FN ? LOL
Avant il y avait le racisme comme prétexte, maintenant c'est le voile! ça commence a bien faire! Bientôt un professeur ne pourra donner des mauvaises notes qu'aux blancs et cathos! Etre d'origine italienne n'est pas un argument...je connais beaucoup de français qui ne savent pas parler français avec ou sans voile! N'importe qui peut s'inscrire à l'Université!
Signaler RépondreEn plus d'être raciste ils sont incultes ... Si ils viennent se cultiver sur ce site ils vont avoir du mal !
Signaler RépondreLe voile n'a rien à voir avec la situation puisque d'autres étudiants non musulmans ont subi le racisme de la prof. Putin mais vous savez pas lire ou c'est juste votre islamophobie qui vous sert d'œillères ?!
Il faut déchiffrer pour vous lire !!!! Un pt'it coup d'oeil sur les règles de grammaire ne serait pas du luxe ! De toute façon vos allégations sont complètement hors sujet. Et oui, ne vous en déplaise, cela me choque qu'en France on voit de plus en plus de femmes voilées. Quand je vois des collégiennes voilées alors que leurs mères ne le sont même pas, on peut se poser la question de la légitimité de leur démarche. En plus, le fait qu'elles aillent en cours avec un fichu sur la tête est de toute façon interdit. Mais elles ont l'air de penser que cela ne les concerne pas ....
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