Originaire de Lyon, l'individu est suspecté d'être l'un des «
facilitateurs » qui s'occupent des compatriotes sur place à leur arrivé
dans les zones de combat.
Son nom est d'ailleurs cité dans plusieurs procédures dont celle des
deux adolescents toulousains récupérés en Syrie après un court périple.
Si les enquêteurs se penchent sur le cas du rhônalpin, c'est qu'il
aurait été en contact avec trois hommes et une femme qui viennent d'être
déférés au parquet de Paris car ils étaient soupçonnés d'avoir organisé
des départs pour la Syrie.
C'est dans le cadre d'entrainements au jihad et de départs vers la Syrie
que les suspects auraient été en contact avec « l'émir lyonnais ».
Plusieurs dizaines de Français seraient partis ou ambitionneraient de se
rendre en Syrie pour y combattre les forces de Bachar Al Assad dans les
rangs jihadistes.
Plusieurs enquêtes des services anti-terroristes
français sont d'ailleurs toujours en cours pour tenter d'identifier des
français entrés dans le Front Al-Nosra, le groupe jihadiste affilié à
AlQaïda.