Un simple contrôle des salariés a permis de se rendre compte que certains ne possédaient pas l'agrément pour effectuer les tâches de sûreté. D'autres auraient même présenté aux autorités des papiers falsifiés pour justifier leur poste. Les responsables de la Brink's auraient donc été interrogés par des enquêteurs de la gendarmerie des transports-aériens et des documents ont été placés sous scellés.
Plus de 350 personnes sont employées par la Brink's à l'aéroport Saint-Exupéry.
Mise à jour à 16h : La Brink's a tenu à démentir ce mercredi après-midi, toute irrégularité dans l’emploi de ses agents de sécurité à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. "La Brick's s'inscrit depuis toujours dans le strict respect des réglementations, accomplit ses missions en relation étroite et sous le contrôle des services de l'Etat", annonce la société via un communiqué. La Brink's emploie actuellement 350 à 400 salarié à l'aéroport.
Pour une fois que les faits incriminés porterait sur des non respects de procédure et non pas sur des actions délictueuses de salariés (vols, violences...).
Signaler RépondrePour être salarié dans la sécurité privée deux conditions préalable:
1/ Avoir un numéro d'agrément préfectoral (valable 5 ans, maintenant délivré par le CNAPS),
2/ Avoir un certificat de qualification professionnel (qui est passé de 70 à 140 heures).
De plus, l'aéroportuaire possède ses propres contraintes:
1/ Des formations spécifiques selon le poste,
2/ Un environnement juridique très réglementé,
3/ Une autorisation préalable des autorités pour pouvoir exercer dans un périmètre déterminé pour une mission déterminée.
Alors il me semble peut probable que des salariés aient pu simplement venir travailler sans respecter toutes ces conditions, car le contrôle dépend directement de la préfecture.
Quant aux tâches de sûreté en questions, elles ne sont pas précisées, il pourrait tout simplement s'agir du contrôle des bagages ou des passagers qui auraient peut-être été assurés par des personnes n'ayant pas spécifiquement cet agrément (mais le faisant tout de même en ayant la formation initiale et dans le cadre des missions de la Brink's et travaillant déjà sur le site).
En tout les cas il est très complexe d'être à jour sur la législation et la réglementation du travail en général (ouvrez simplement un code du travail ou une convention collective pour vous en convaincre), encore plus complexe en sécurité privée (vous connaissez beaucoup de professions qui nécessitent un renouvellement d'agrément tous les 5 ans? voire des recyclages tous les 3 ans dans le cadre de la sécurité incendie et l'assistance à personne); à fortiori dans l'aéroportuaire ou sur cinq candidats présentés les autorités ont le loisirs d'en recaler 3 sur 5 après une étude serrée du casier judiciaire B2 et B3 et tous autres événements mentionnés des les fichiers des services de police.
Quant aux clients habituels des sociétés de sécurité, plus des trois quarts privilégient les offres les moins onéreuses et souhaiteraient évidemment avoir le maximum pour un minimum.
Franchement quand je lis ce genre d'article je ne suis pas du tout étonnée. Je travaille dans une entreprise ou parfois on fait appel à des sociétés d'agents de sécurité ; et lors de notre demande de documents administratifs officiels et bien nous sommes très surpris, car cette société n'arrive pas à nous les communiquer !!!
Signaler RépondreComment ne pas être étonnée, de plus en plus de salariés sont en ir-régularisation complète. Pour travailler dans des société de sécurité ou autre, il faut être en règle, et surtout avoir un dossier "pénal" blanc de blanc.