Comment se présentait la chose ? D'après le Progrès, a fausse bombe
était dans un sac plastique noir. Celui-ci contenait une bouteille de
gaz de 13 kilos, des fils et des bâtonnets, sans oublier l'inévitable
réveil et son tic-tac. Le tout était posé devant la porte d'un
restaurant, dans un rond point situé à la limite de Saint-Étienne et
Saint-Priest-en-Jarez. Le propriétaire des lieux l'a découverte à 8h du
matin. Le dispositif semblait assez inquiétant pour que les services de
police interdisent un large périmètre autour du sac. Il s'agissait d'un
secteur passant, desservant quatre directions - les policiers ont même
fait rentrer des enfants dans leur classe.
A dix heures, les démineurs de la sécurité civile de Lyon sont arrivés.
Le périmètre de sécurité a donc été élargi. Presque aussitôt, ils ont
constaté la plaisanterie en voyant un poisson d'avril collé sur la
bouteille de gaz.
Au total, quatre équipages de policiers ont été mobilisés, ainsi qu'une
équipe de commandement et l'identité judiciaire. En tout, une vingtaine
de fonctionnaire de la police nationale, sans oublier la police
municipale de Saint-Étienne et de Saint-Priest-en-Jarez. La circulation a
également été perturbée.
En ce début d'enquête, rien n'indique que cette vaste plaisanterie ait
pu être dirigée contre le tenancier du bar-restaurant. Quoiqu'il en
soit, son auteur fait l'objet d'une enquête de la Sûreté départementale
de la Loire. Pour le motif de "divulgation de sinistre de nature à
déclencher l'intervention des secours", il pourrait être condamné avec
deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.