Interrogé sur les chances de reprise de SITL, Jean-François Carenco a
chargé l'entreprise FagorBrand : "L'affaire du terrain est une
pantalonnade insupportable. J'accuse FagorBrandt d'avoir fait des choses
pas très fraternelles vis-à-vis des 420 salariés de SITL". Placé en
redressement judiciaire depuis janvier, les offres de reprises doivent
être déposées avant le 14 avril. Le tribunal de commerce de Lyon se
prononcera le 30 avril sur ses offres de reprises. Mais le préfet reste
plutôt optimiste : "Il faut vérifier la solidité des offres de reprise.
Nous avons 60% de chances de trouver une solution de reprise," a-t-il
déclaré.
Les 420 employés de SITL sont toujours dans l'attente.
"Pas très fraternelles". C'est le moins que l'on puisse dire. N'oublions pas que ces dernières années, le site de Lyon a été sacrifié par ceux qui tenaient les rennes de FagorBrandt (en France).
Signaler RépondreIls ont délocalisé, et pris le contrôle de l'usine en nommant leurs "responsables" aux postes clefs.
De ces rivalités internes, il ne pouvait en sortir autre chose que ce résultat.
De toute façon les responsables de ce merdier ne seront pas sanctionnés: Ces gens là s'en tirent toujours...
Dans cette affaire nous payons TOUS:
L'état paye du chômage. Il prête des millions à Brandt pour redémarrer les autres sites de Brandt et à priori il faudra ré-injecter prochainement...
Il y'en a marre de payer pour ces conneries!
Quel sera le résultat de tout ça?
- Des licenciements chez Brandt;
- des licenciements chez SITL;
- des fournisseurs en difficulté;
- des subventions à Cévital;
- des lave-linges TOPs fabriqués en Pologne et acheminés à l'ouest pour donner une belle marge au groupe Cévital?
- et ce qui restera de Brandt ? Que se passera-t'il dans 5 ans ? Re dépôt de bilan comme d'hab...
Je crois que les salariés ont besoin très vite d'une réponse claire sur leur avenir? Ni eux, ni nous (contribuables électeurs) n'avons envie de nous faire racketter. Si aucune solution durable ne peut être trouvée, il vaut peut-être mieux tout liquider et indemniser les salariés!
Mais avant d'en arriver à ces dépôts de bilan, il aurait été plus judicieux de contrôler un peu mieux cette entreprise et ses dirigeants et de fermer un peu plus tôt les vannes du crédit pour pouvoir leur retirer l'entreprise de leurs mains tant il était encore temps...
Pour les 6.5 hectares dans Lyon, même s'ils sont à dépolluer, je suis sûr que cela générera au futur propriétaire de très bonnes rentrées d'argent... Suivez bien cette affaire et vous comprendrez à qui profite le crime et qui a piloté tout ça...