Grâce à cette convention, les logements les plus énergivores (classes
énergétiques allant de g à D) sont ciblés dans le but de réduire leurs
consommations d'électricité et de gaz. Plus de 435 000 logements sociaux
sont répertoriés en Rhône-Alpes, soit 15% environ des résidences
principales de la région. En outre, les bailleurs sociaux logent plus
d'un million de personnes, et 60% des ménages logés ont des revenus
inférieurs à 21 000 euros par an pour une famille de quatre personnes,
indique un communiqué publié ce jeudi.
La frange la plus énergivore (étiquettes E, F, G) représente 28% du parc
HLM de la région, ce qui équivaut à 121 000 logements. Les logements
classés D représentent quant à eux 40% du parc, avec 180 000 logements.
La convention signée le 14 avril devrait diminuer l'impact
environnemental de ces logements sociaux. Elle a également pour but de
répondre aux besoins des ménages, et de leur permettre de maîtriser
leurs quittances (loyers plus charges).
Ellesera déclinée dans les huit départements de la région
Rhône-Alpes, et va mobiliser toutes les aides mises en place pour la
réhabilitation des logements : prêts, subventions et aides fiscales.
C'est le Comité Régional de l'Habitat qui sera chargé de suivre
l'atteinte des objectifs, ainsi que les résultats obtenus.