Dans un communiqué, le président de Rhône-Alpes dit "accueillir
favorablement ce projet de fusion" et affirme vouloir "contribuer à
l'entreprise de simplification des structures territoriales de notre
pays". Cette fusion devrait se faire naturellement d'autant que de
nombreuses coopérations existent déjà dans les domaines de la santé, des
universités, et de l'économie.
Jean-Jack Queyranne avoue même avoir déjà rencontré son homologue
auvergnat, René Souchon : "nous prendrons rapidement des initiatives
pour que cette réforme ne
soit pas un simple jeu institutionnel. Elle doit renforcer nos capacités
d'action pour l'emploi,
la formation des jeunes, le développement économique et
l'environnement."
Après cette fusion, Rhône-Alpes/Auvergne figurera au
7e rang européen en termes de poids économique. Mais Jean-Jack Queyranne
prévient : "nous avons encore dix à
douze fois moins de ressources par habitant que les grandes Régions
allemandes, italiennes
ou espagnoles avec lesquelles nous coopérons."
Le président de la
Région craint également un renoncement de l'Etat pour aller plus loin
dans cette réforme : "Pour réussir,
il ne faudra pas jouer petit bras. Différer la disparition des Conseils
généraux laisse déjà
craindre un renoncement devant les écueils que toute entreprise
d'envergure rencontre : les cafouillages comme l'enlisement face aux
conservatismes que ne manqueront pas de
s'exprimer lors des débats parlementaires. Il ne faut pas laisser passer
cette chance historique de mettre notre pays en mouvement et de rompre
avec une logique de centralisation qui ne s'impose plus."
Parfait,on va enfin faire un axe Lyon-Saint-Etienne le Puy ou Clermont digne de ce nom pour irriguer la traverse est-ouest de ce territoire!
Signaler Répondre