Les intermittents ont ensuite bloqué le cours Emile Zola à Villeurbanne - LyonMag
Une petite centaine d'entre eux, accompagnés d'une vache, sont ensuite partis à
Charbonnières-les-Bains pour manifester devant Visiativ, l'entreprise de
Laurent Fiard, le nouveau président du Medef Lyon-Rhône. Les locaux ont
même été envahis alors que le gouvernement doit agréer ce mercredi ou
jeudi l'accord qui entraînera l'éventuelle remise à plat de leur régime
d'indemnisation chômage. Le Medef a annoncé mardi, par la voix de son président Pierre Gattaz que "l’avenir du paritarisme" serait "en jeu" si l'accord n'était pas agréé.
Laurent Fiard, retenu à Paris, n'a pas pu les rencontrer.
"M. Fiard étant absent aujourd’hui, une délégation a été reçue par M. Jean-Louis Joly, directeur général du MEDEF Lyon Rhône. Apparemment très peu au courant du dossier, il a déclaré "faire confiance à Paris", qui semble décider de tout… La délégation du Collectif Unitaire 69 lui a donc demandé d’envoyer un message au siège national du MEDEF pour lui faire part de nos revendications. Le message a été envoyé et nous attendons maintenant une réponse de Paris ! !", a annoncé le Collectif dans un communiqué.
Mise à jour à 14h : Les intermittents sont ensuite allés à Villeurbanne où, à midi, ils ont bloqué le cours Emile Zola durant 5 minutes en se couchant par terre.
Le régime social des intermittents est beaucoup plus intéressant que celui des travailleurs intérimaires et, de ce fait très déficitaire.
Signaler RépondreNos impôts doivent ils servir à ces privilégiés ?
Que les milliardaires du spectacle se serrent un tout petit peu le ceinture pour les aider et décharger les travailleurs lambda de ces efforts !!
Cher Pierrot,
Signaler RépondreJe devine, à ton argumentaire un peu léger, que tu connais peut-être mal la vie d'un travailleur du spectacle.
Ce n'est pas de ta faute, tu as sans doute été mal informé, et ça peut arriver à tout le monde.
Aussi, je me tiens à ta disposition pour t'apprendre et te faire découvrir les joies (et parfois les peines) de tous les métiers qui contribuent à ce que toi, Pierrot, puisses aller à l'opéra, voir un film, écouter un concert, regarder un spectacle dans la rue, savourer ton émission préféré à la télévision ou même écouter la radio.
Au plaisir de te lire.
Moi ça me tue les types qui râlent contre les indemnités que touche les intermittents.
Signaler RépondreLà où il y a matière à râler, c'est quand des gens plein de thune touchent les bienfaits du système, des chanteurs blindés de royalties, des acteurs aux cachets mirobolants (ou des footballeurs en arrêt maladie d'ailleurs). Là il y a matière à s'insurger.
Quand c'est des types qui galèrent à l'année pour toucher un salaire de misère, et qui continuent d'avoir la foi en leur art, année de misère après année de misère, on ferme sa gueule ou on l'ouvre pour affirmer sa solidarité.
Et je vous passe le couplet sur les contraintes horaires et géographiques du boulot d'artiste ou de technicien du spectacle vivant, que peu d'entre vous accepteraient pour un salaire aussi minable.
ils ne font rien de leur vie ? Je crois que tu n'as pas bien compris ce qu'est le statut d'intermittent. Mais c'est sûr, bosser pendant des mois sans être assurer d'un revenu, pour toucher seulement des cachets lors des représentations, galèrer pour accéder aux indemnités, le tout pour des revenus de 10 000 € / annuels (c'est le cas que prévoit la réforme) c'est surement des assistés...
Signaler RépondreJe connais pas mal d'intermittents, la plupart sont des bourreau de travail, qui enchaînent sans compter leurs heures pour offrir au public des créations de qualité, pour un revenu de misère....
N'importe quoi, ils ne font rien de leurs vies, laissez les gens tranquille merde !!!
Signaler Répondre