Il s'agit d'un projet de ligne à grande vitesse qui devrait relier la
région Rhône-Alpes à l'Île de France. Cette nouvelle ligne Paris,
Orléans, Clermont-Ferrand, Lyon devrait permettre de "désaturer" la
ligne Paris-Lyon.
Une centaine de personne étaient rassemblées lors de
cette réunion. La RFF a soumis ses "éléments d'expertise" à tous les
acteurs concernés par ce grand projet. Trois grands thèmes ont été
abordés : "l'effet des scénarios sur l'accessibilité des villes du grand
centre de la France, leur impact sur l'environnement en région Centre
et leur réponse à l'objectif de doubler la ligne Paris-Lyon existante",
apprend-t-on dans un communiqué.
Didier Roblès, le directeur du projet se réjouit de cette concertation :
"Elle a permis à RFF de reprendre ses méthodologies d'études, d'ouvrir
de nouveaux champs d'investigation, au final d'enrichir la vision
technique du projet afin qu'il réponde mieux aux besoins exprimés."
A terme, le projet doit répondre à plusieurs objectifs fixés par l'Etat :
comme "constituer un itinéraire alternatif à la ligne Paris-Lyon", mais
également "permettre une desserte à grande vitesse pertinente entre
Clermont-Ferrand et Lyon, articulée avec la problématique du noeud
ferroviaire lyonnais."
Cette ligne desservira 11 villes entre Paris et Lyon, et pourrait
peut-être voir le jour d'ici 2030.