En onze ans, neuf cas de cancers et de tumeurs ont été diagnostiqués à
de jeunes chercheurs travaillant au sein d'un laboratoire de recherche
(MATEIS) rattaché à l'Institut national des sciences appliquées de Lyon
(INSA).
Et le collectif opposé à la recherche scientifique annonce, après avoir
mis la main sur la fameuse note de service dévoilant l'affaire, avoir pu
s'entretenir avec des membres du personnel de l'INSA.
"Dans les 21 laboratoires de l'institut, on nous décrit une ambiance de
travail "atomisée", où chacun travaille sur sa "brique de recherche"
dans son bureau, jalousant les publications des collègues. On ne se
parle pas. Ceux du CNRS mangent dans leur cantine à part. (...) Depuis
que la vérité a éclaté à l'INSA, nulle assemblée générale, nul mouvement
de protestation, nulle affiche, nul tract, n'a dénoncé cette hécatombe.
Au contraire, certains ont profité du désistement des rares craintifs
pour prendre leurs créneaux d'utilisation des microscopes au sous-sol -
avant l'interdiction d'accès finalement décidée par la direction".
Pièces et main d'oeuvre dénonce enfin "l'aliénation et la soumission de
ceux qui, après des années d'études, se croient l'élite et placent leur
ambition au-dessus de leur vie. Et qui, selon nos témoins, ressassent le
mantra de leur ministre Geneviève Fioraso : "Si ce n'est pas nous, ce
sont les Américains et les Chinois qui le feront"."
De son côté, le laboratoire reconnaît que "des questions se sont posées"
sur un possible "lien de cause à effet entre ces cas de cancers et la
fréquentation des installations de microscopie électronique du CLYM en
dépit du fait que certaines personnes n'aient jamais utilisé ces
équipements". Dans l'attente des résultats des enquêtes
environnementales attendus début septembre, l'INSA a demandé à ses
agents "de ne plus manipuler sur la plateforme au nom du principe de
précaution".
on ne parle pas assez de la prévention des cancers professionnels : voir le doosier de www.officiel-prevention.com : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=69&dossid=209
Signaler RépondreC'est à dire?
Signaler RépondreIl y a trop de chercheurs donc !!!!!
Signaler RépondreQue ce soit la recherche ou n'importe quel autre métier, les directions nous obligent à travailler comme des chinois et a devenir des enfoirés .. Le monde du travail est devenu malsain ! "Si tu n'es pas content, 50 personnes font la queue pour prendre ton poste!"
Signaler RépondreEn tant que jeune aujourd'hui, avec tout ce stress et cette pression, on finira tous par avoir un cancer avant 40 ans ..
Merci à cette société capitaliste, à la mondialisation et à ses politiques à la botte des marchés financiers ..
L'article parle de soumission .. Mais a-t'on un autre choix ??
11 ans, 9 cancers, 1 000 personnes qui passent par les locaux dudit laboratoire.
Signaler RépondreQuant à parler "d'ambiance de travail atomisée", il faut encore savoir comment fonctionnent les laboratoire de recherche. Effectivement, un chercheur en science des télécommunications n'a pas grand chose à voir avec un chercheur en science des matériaux.
Bref, cet article n'apporte rien, et est rédigé sans aucune connaissance du milieu de la recherche.
saleté de crabe, bonne chance et bon courage à ceux qui l'ont attrapé, en espérant que ce n'est pas lié avec leur environnement pro
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