Patinage : "Conserver notre titre"

Patinage : "Conserver notre titre"

Le couple de danse sur glace lyonnais Isabelle Delobel-Olivier Schoenfelder défend son titre de champion d’Europe à Zagreb. Interview d'Olivier Schoenfelder.

Votre objectif à Zagreb ?
Olivier Schoenfelder : Conserver notre titre. Et on est confiant parce qu’on a réalisé une très bonne préparation cet automne avec notamment les deux premières victoires de notre carrière dans des épreuves du Grand Prix : le 17 novembre à Bercy pour le trophée Bompard et le 1er décembre au Japon pour le trophée NHK. Notre programme est donc de plus en plus rodé.
Votre thème cette année ?
On a choisi la musique de “La leçon de piano”, un film intimiste qui nous a beaucoup plu pour deux raisons : la bande-originale, signée par Michael Nyman, est superbe et la thématique des sourds et muets dans ce film nous intéressait. On voulait en effet un thème basé sur le langage des signes. Une idée originale, jamais utilisée en patinage. Du coup, on a mis au point cet été un programme avec beaucoup de mouvements des mains et des bras, plus riche que les précédents, comme “Bonny and Clyde” l’an dernier.
Comment vous expliquez vos performances actuelles ?
Aujourd’hui, j’ai 30 ans, Isabelle a 29 ans. Et après 17 ans de patinage ensemble dont 9 ans au plus haut niveau, on arrive vraiment à maturité. Mais il faut dire aussi que la danse sur glace est une épreuve très axée sur la partie artistique et les expressions. Ce qui ne s’improvise pas. Du coup, c’est la compétition qui exige le plus d’expérience. Mais c’est vrai que jusqu’en 2007, on terminait aux places d’honneur sans jamais gagner. Les experts doutaient donc de nous mais on a toujours gardé confiance. Et le travail a fini par payer.
Vos projets ?
Rien n’est planifié. On pourrait participer aux JO de 2010 à Vancouver. Tout dépendra de nos résultats. Après notre carrière amateur, on deviendra peut-être professionnels. Même si on vit déjà du patinage aujourd’hui : on s’est partagé par exemple 30 000 dollars avec notre titre européen et on touche en moyenne 2 000 euros par gala. Mais je ne m’imagine pas patiner encore dix ans. J’espère devenir entraîneur après ma carrière. Quant à Isabelle, elle pense aussi rester dans ce milieu tout en suivant en parallèle des études de diététique.

X

Tags :

patinage

0 commentaire
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.