Alors que la peste faisait rage dans toute l'Europe en 1643 et menaçait
Lyon, les autorités de la ville décidèrent de demander protection auprès
de la Vierge. C'est ainsi que le prévôt des marchands, qui est
aujourd'hui l'équivalent du maire, ainsi que ses quatre échevins,
autrement dit adjoints, prirent la direction de Fourvière avec tout un
cortège de Lyonnais. Ils firent, au sein de la chapelle, la promesse de
revenir tous les 8 septembre si la peste ne passait pas par Lyon et
d'offrir à l'Archevêque "la quantité de sept livres de cire en cierges
et en flambeaux, et un écu d'or au soleil".
Le 8 septembre 2014 ne fera donc pas exception à la règle ; ainsi la
cérémonie débutera à 16h50 avec l'accueil des élus et des corps
constitués sur le parvis de la basilique de Fourvière avec notamment le
cardinal Barbarin, Mgr Patrick Le Gal, recteur de la basilique ainsi que
le maire de Lyon Gérard Collomb.
S'en suivra une messe avec le rituel de la remise de la médaille au
cardinal Barbarin par le maire de Lyon.
A 18h35, une bénédiction de la
ville aura lieu depuis le balcon de Fourvière : trois coups de canon
seront alors tirés dans les jardins du Rosaire.
Plus qu'un rendez-vous religieux, le voeu des échevins est un passage obligé pour les élus influents ou en quête de pouvoir. Qu'ils soient de droite, de gauche, francs-maçons ou particulièrement pieux, ils seront tous là pour suivre la cérémonie.
Le in de notre ville est lié à la Très Sainte Vierge depuis bien longtemps. C'est une belle tradition ce vœu des échevins, comme l'est celle du 8 décembre.
Signaler RépondreFranc Maçon et dans une église ......Collomb en tête on aura tout vu
Signaler RépondreÉlus en quête de pouvoir ?
Signaler RépondreFichtre ! le pouvoir lyonnais résiderait- il toujours dans l'ancien forum de Trajan ?
Explication plus simple peut être: cette commémoration du vœu des échevins de 1643 s'inscrit dans la tradition des fêtes lyonnaise et ne pas s'y joindre pourrai être à contrario interprété comme un "casus belli" avec l’église...
Faisons simple plutôt que de tout vouloir politiser