L'équipe "base moléculaire de la pathogénicité" (Université Lyon 1,
Inserm, Cnrs et ENS) accompagnée de partenaires américains pourrait en
effet le tester dans quelques mois. "Nous pensons que ce nouveau vaccin
peut être meilleur en termes de protection et de sûreté", explique dans
le Progrès, Viktor Volchkov, responsable de l'équipe, qui ces dix
dernières années a déjà mis au point les bases de deux vaccins contre
Ebola au Centre international de recherche en infectiologie (Ciri) à
Lyon.
Parmi les caractéristiques de cet éventuel vaccin : sa facilité à être
produit "en grande quantité" mais également le fait de devoir
administrer de fortes doses pour garantir son efficacité.
La seule crainte de l'équipe lyonnaise est désormais de ne pas recevoir
les fonds nécessaires pour poursuivre le développement du vaccin. Il
faut également dire que d'autres pays sont candidats dans les recherches
comme les États-Unis et la Russie.
A noter également que dans le cadre de la prévention d'Ebola en France,
la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé lundi la tenue d'un
"exercice grandeur nature dans tous les services d'aide médical
d'urgences" dans les huit prochains jours avec comme objectif la
vérification de la possibilité d'accueillir un patient infecté par le
virus. 12 établissements de santé de référence sont répertoriés en
France dont l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon.