18 magasins funéraires ont ainsi été testés dans le but de vérifier "la
conformité à la loi des pratiques des opérateurs et apprécier les écarts
de prix pour les différentes prestations".
Les conclusions des
investigations sont sans appel : "les abus sont toujours bien vivants",
assure UFC-Que Choisir qui souhaite par la même occasion interpeller les
pouvoirs publics.
Parmi les pratiques recensées, on retrouve l'absence ou la
non-conformité de devis mais également les excès tarifaires. Si la
facture moyenne des obsèques, hors caveau et concession, s'élève à 3 919
euros, l'association a relevé dans le département un écart sur les
tarifs : "de 3 021 euros pour le plus économique à plus de 5 138 euros
pour le plus onéreux (...) dû non seulement à un florilège de
prestations "non obligatoires" mais aussi à des opérations
surfacturées".
UFC-Que Choisir a également constaté dans l'enquête que
la crémation coûtait aussi chère que l'inhumation ; en moyenne 3 981
euros.
"Refusant que les avancées législatives restent lettre morte, l'UFC-Que
Choisir du Rhône demande donc aujourd'hui aux parlementaires du
département d'assortir enfin de sanctions l'obligation d'utilisation du
modèle de devis et d'obtenir que la Direction Générale des Collectivités
Locales établisse, après consultation du Conseil National des
Opérations Funéraires (CNOF), un livret d'information sur les obsèques
qui devra être mis à disposition dans les mairies et en établissements
de soins", conclut l'association.