Le président du Grand Lyon a convoqué ses vice-présidents dans la
foulée sur la place des Terreaux pour faire les choses biens :
interviews, discours et grandes banderoles déployées sur l'Hôtel de
Ville.
Alors Lyon est devenue officiellement labellisée French Tech aux côtés
de 8 autres villes, dont Grenoble dans la région Rhône-Alpes.
Mais à
quoi va servir la Métropole French Tech qui aura son QG (ou
bâtiment-totem) à la Confluence dans la Halle Girard ?
Le but affiché de l'Etat et de la secrétaire chargée du Numérique Axelle
Lemaire, c'est de booster le numérique en France et la prolifération de
start-up affiliées au secteur. Pour cela, une enveloppe de 200 millions
d'euros sera débloquée pour toutes les villes et pour alimenter leurs
accélérateurs, une sorte d'incubateur d'entreprises amélioré.
A Lyon, ce devrait être Axeleo qui sera l'accélérateur officiel de la
Métropole, il compte déjà à son actif une quinzaine d'entreprises aidées
en seulement un an.
Quant au bâtiment-totem, la Halle Girard devrait être livrée fin 2016.
"Il s'agira de réunir dans un même lieu un ensemble d'acteurs et de
projets concourant à accompagner les startups à haut potentiel (futurs
tech champions)", explique le Grand Lyon.
Mais Lyon avait-elle vraiment besoin d'un label ? Comme pour la Cité de
la Gastronomie, il ne s'agissait pas là d'encourager la Métropole à
faire davantage d'effort car elle domine déjà le débat : 7000
entreprises, dont 300 à fort potentiel de croissance, 42 000 emplois,
600 évènements numériques par an, 600 formations universitaires
numériques, des alliances avec Boston, Hong Kong, Barcelone, San
Francisco...
Lyon était déjà une ville installée dans le numérique. Avec la future
enveloppe du ministère, elle pourra poursuivre son ascension et, comme
l'espère souvent Gérard Collomb, faire figure de tête de gondole à
l'international.
Label French Tech ? Vraiment ! il y a bien longtemps on disait
Signaler Répondreet écrivait étiquette, technologie et même Français
Comme c'est triste d'être French