Le Modem présente ses têtes de listes

Rassemblés à l'Atelier des Chefs près de l’église Saint-Nizier, le Modem a présenté ses têtes de listes pour les municipales à Lyon. C’est le patron très médiatique du café 203, Christophe Cédat, qui se présente dans le 1er arrondissement. Dans le 2ème, c’est Anne Pellet, qui est déjà élue au conseil national du Modem, qui est tête de liste. Les autres candidats : Danièle Attias, ancienne chargée de mission auprès de Simone Veil au ministère de la Ville de 1994 à 1995, est candidate dans le 4e, Bernard Houot, qui à 64 est le doyen de cette liste Modem, se présente dans le 5e, le médecin urgentiste à l'hôpital Edouard Herriot, Olivier de Pesquidoux, est candidat dans le 6e... Mais aussi Rémi Guillaume, un pépiniériste de 30 ans, qui se présente dans le 7e. Enfin Karim Smaoui-Hamraoui, jeune juriste de 28 ans, mène la liste centriste dans le 8e alors qu'Ariane Maisonneuve, contrôleuse de gestion, se présente dans le 9e. A noter qu'Eric Lafond, la tête de liste Modem, se présente dans le 3e arrondissement, où il affrontera l’UMP Dominique Perben et le socialiste Thierry Philip.
Eric Lafond a également dévoilé les grandes lignes du programme centriste. Sa priorité : généraliser les modes de déplacements doux, comme le vélo. Mais aussi développer les transports en commun. Objectif : sortir les voitures de la ville. Autre proposition phare : les candidats Modem veulent améliorer les conditions de détention et rénover les prisons afin de lutter contre les violences et les risques de récidive. Ils ont également annoncé que leur budget de campagne ne devrait pas atteindre 100 000 euros, soit la moitié de celui du PS et de l'UMP.

"La barre des 10%"
Le candidat du Modem espère recueillir au moins 10% des voix au premier tour des élections à Lyon. "Maintenant qu'on a un vrai projet, la barre des 10% nous paraît tout à fait atteignable, et certainement un peu plus", a déclaré Eric Lafond. Alors que les derniers sondages donnaient 8% à l'ancienne tête de liste du Modem, Christophe Geourjon, qui a rejoint l'UMP. Et qu'Azouz Begag obtenait 14% avant qu'il se retire de la course à l'investiture en novembre dernier, suite aux pressions de Michel Mercier.