L'Olympique Lyonnais qui n'a gagné qu'une fois à l'extérieur, à Nice
(3-1), le 1er novembre, sera opposé à un adversaire corse
traditionnellement difficile à manoeuvrer chez lui et qui est en quête
de renaissance après un mauvais début de saison, la mise à l'écart de
son entraîneur Claude Makélélé et son remplacement par Ghislain Printant
qui s'occupait du centre de formation.
Printant était supposé n'assurer qu'un intérim qui pourrait se
prolonger, peut-être jusqu'à la trêve hivernale afin que le Sporting
prenne le temps de trouver le technicien qui lui convient après le refus
de plusieurs personnes expérimentées dont l'emblématique Frédéric
Antonetti.
L'OL pour sa part va devoir relancer la machine. Lors de la dernière
trêve internationale, les Lyonnais avaient su prendre le meilleur de
Montpellier (5-1) à l'occasion d'un match inversé à Gerland en raison
des crues qui ont dévasté le stade de la Mosson.
Chaque coupure internationale demeure un casse tête pour les entraîneurs
de l'OL et Fournier ne fait pas exception.
Plusieurs joueurs retenus en équipes nationales ne sont pas aux
entraînements et certains, comme les Africains ne rentrent que le
vendredi pour l'ultime séance.
Cela ne facilite pas le travail tactique et peut mettre à mal les bonnes
dynamiques qui se sont mises en place.
Toutefois, les bons résultats aidant, tout ce monde peut aussi être très
heureux de se retrouver pour reprendre quelque chose qui est tout de
même plaisant.
L'OL est 3e et lutte désormais pour le haut du tableau quand fin août,
il était collé au 17e rang.
"Il y a un risque avec cette coupure qui peut être un inconvénient dans
une période aussi favorable. Pour garder la dynamique, cela passe par
l'exigence, la volonté de continuer ce que l'on a bien fait en sachant
que toute série doit s'arrêter un jour. Il faut vite retrouver un projet
collectif. On souhaite la prolonger le plus longtemps possible. S'il y a
un peu de relâchement, il y aura une déconvenue au bout", dit Hubert
Fournier.
Celui-ci a donné comme un avertissement la performance affiché contre
Guingamp il y a deux semaines. Les Lyonnais avaient brillé durant la
première demi-heure avant d'arrêter de jouer et de se mettre en danger
vis-à-vis d'un retour de l'En-Avant qui aurait mérité d'égaliser à 2-2
avant de céder sur la fin sur un contre de Fekir.
Outre le match à Bastia, l'OL aborde un troisième bloc de compétition
difficile avec notamment l'entrée en coupe de la Ligue par un choc
contre Monaco le 17 décembre à Gerland.
En championnat, les Lyonnais affronteront Saint-Etienne, le 30 novembre à
Geoffroy-Guichard mais aussi Bordeaux au stade Chaban-Delmas, le 21
décembre. Il faudra aussi bien négocier des rencontres face à des
équipes de moindre niveau comme Reims et Caen à Gerland et l'ETG à
Annecy.
"Ce troisième bloc est peut-être le plus périlleux avec trois
déplacements", prévient Fournier. "Il sera parlant de notre potentiel
futur. L'objectif initial est d'être européen. C'est en étant dans la
bataille pour les premières places fin mars que cela peut nous aider car
c'est là que tout se jouera. Pour l'heure, tout autre discours
(notamment sur les chances de jouer le titre) est de la spéculation",
souligne le coach.
Pourquoi tu commentes si tu t'en fous ? Ta vie doit etre passionnante
Signaler Répondreils sont payés combien pour faire les pitres ?
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