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Hélène Lafont-Couturier, la Directrice du Musée des Confluences et Bruno Jacomy, le Directeur Scientifique ont présenté à la fois la structure et l’architecture colossale du bâtiment ainsi que les collections permanentes et temporaires.
Dès l’entrée on sent qu’il s’agit d’un lieu atypique, empreint de culture, entre ciel et terre. Au sous-sol, Le Socle donne accès aux deux auditoriums et aux vestiaires. Le Cristal d’une surface de 1900m2 accueille les visiteurs sous une immense verrière et donne ensuite accès au Nuage où se trouvent les expositions. Une passerelle en verre et en béton permet également de se promener en hauteur dans le Cristal et d’admirer la vue sur le quartier de la Confluence, le Pont Raymond Barre, et surtout la structure intérieure du bâtiment, pratiquement entièrement vitrée.
Et puis on monte quelques marches pour arriver au premier niveau, celui des expositions temporaires. Elles sont au nombre de six par an. La première salle nous emmène dans la collection personnelle d’Emile Guimet. "Les trésors d’Emile Guimet" où sont rassemblés des statues de bouddha en hommage à sa passion pour l’art asiatique. La deuxième exposition temporaire se trouve dans "La Chambre des merveilles", pas encore terminée mais qui devrait être accessible au public d’ici samedi. On y trouve des requins, des crocodiles, des poissons mais aussi des insectes : serpents, papillons multicolores et des oiseaux venus du Pôle Sud…Tous empaillés, bien sûr !
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En se promenant dans les allées, on peut s’arrêter pour voir les
nombreuses vues panoramiques depuis la structure en verre. D’ailleurs
les formes triangulaires et pointues visibles depuis l’extérieur se
retrouvent aussi à l’intérieur et sur les façades et les murs des
expositions.
Arrivé au deuxième étage, celui des collections
permanentes, on démarre logiquement la visite par la salle "Origines,
les récits du monde". Ossements, squelettes, crânes et fossiles sont
réunis dans une pièce sombre où l’on est immédiatement capté par le
Camarasaurus, un dinosaure disparu depuis 155 millions d’années haut de
près de 5 mètres et qui reste l’une des pièces phares du musée au même
titre que le mammouth préhistorique.
On poursuit notre promenade
avec la pièce "Espèces, la maille du vivant". Une salle qui devrait
particulièrement plaire aux enfants avec de nombreux animaux empaillés
que l’on pourra approcher de près : lions, loups, kangourous, tigres,
girafes, oiseaux et même un ours.
Enfin, si le Musée raconte l’histoire de la vie et des hommes, il invite également à une réflexion sur la mort avec la dernière exposition baptisée "Eternités, visions de l’au-delà". Dès l’entrée, difficile de passer à côté du thème de morbide avec une acrylique sur toile haute de plusieurs mètres représentant des têtes de mort. Ensuite au gré de la promenade on croisera des momies égyptiennes, des bouddha, des objets de rituels funestes ainsi que de nombreuses statues…
Enfin après un tour à la brasserie des Confluences pour les plus gourmands et un détour par la boutique pour ceux qui voudraient ramener un souvenir, on quitte le Musée en retraversant le Cristal, un hall d’accueil vaste mais chaleureux. Et on gardera en tête quelques souvenirs marquants : les imposants squelettes suspendus en l’air, les fossiles que l’on peut toucher, les nombreux mammifères et les richesses des œuvres exposées. Un musée définitivement à la Confluence, certes du Rhône et de la Saône, mais aussi des cultures et des civilisations.
Excellent clin d'oeil BéDéphile c'est vrai qu'il y avait quelque chose de magique dans l'ancien Guimet, on s'attendait presque à voir la statue de la momie inca de Tintin surgir devant nous.
Signaler RépondreL'architecture a l'air chouette, en revanche le coût de fonctionnement (si ce qu'on annonce est vrai) fait peur à la contribuable que je suis...
Signaler RépondreEt j'ai un immense, énorme regret pour le Musée Guimet du 6e, ambiance entre Hergé et Tardi, poussiéreux mais plein de charme.
J'aimerais bien voier comment on empaille les papillons! ;)
Signaler RépondreEn espèrent que certains ressortent un peu moins con, ce qui n'est pas gagné quant on voit le niveau de culture général des Français, l'un des plus bas d'Europe.
Signaler RépondreEt non "djeun'sss", la culture ne se limite pas a un smart phone, une doudoune pyrenex ou a une bombe de peinture.