Prières de rue assimilée à une occupation : la procédure contre Marine Le Pen annulée à Lyon

La chambre d'instruction de la cour d'appel de Lyon a annulé jeudi la procédure visant Marine Le Pen pour ses propos assimilant les prières de rue des musulmans à une occupation.

Selon les juges, le Collectif contre l'islamophobie en France qui avait déposé plainte pour provocation à la discrimination, à la violence et à la haine envers un groupe de personnes en raison de leur religion, était "radicalement irrecevable à le faire". Les faits remontent au 10 décembre 2010, la future présidente du FN avait dénoncé, devant des adhérents réunis à Lyon, les prières de rue. "Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire", avait-elle déclaré. Le Parlement européen s'était ensuite prononcé pour la levée de l'immunité de la présidente du FN, ouvrant la voie à une procédure judiciaire à Lyon. Procédure qui vient donc d'être annulée.
X
2 commentaires
Laisser un commentaire
avatar
repenti le 20/12/2014 à 19:41

attention sujet brûlant ! ,ignorer ce problème revient a cautionner ce comportement qui peut devenir très dangereux pour notre pays .

Signaler Répondre

avatar
eglantine le 20/12/2014 à 18:35

Bien sur que c;est de l'occupation ,Marine a raison ,vite une balayeuse pour nettoyer la rue .

Signaler Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.