A Lyon, un chiffre est difficile à établir, mais ils seraient déjà plusieurs dizaines à avoir rejoint la Syrie. Dix jours après les attentats qui ont touché la France, le profil des terroristes commence à être établi. Les frères Kouachi tout comme Amedy Coulibaly se seraient radicalisés il y a quelques mois avant de passer entre les mailles des renseignements généraux.
Alors comment éviter qu’un jeune un peu paumé soit candidat au djihad ?
Le dialogue, l’accompagnement et la prise de conscience apparaissent comme les maîtres-mots d’une bonne prévention. Mais pour réussir leur mission, les éducateurs doivent désormais "dispenser un enseignement religieux basé sur la tolérance", explique Maurice Ullmann, directeur adjoint à la maison pour enfant d’Auteuil de Caluire. "On emmène régulièrement les enfants visiter des lieux de cultes tel que la mosquée, la synagogue ou encore la Basilique de Fourvière. On fait également venir des couples islamo-catholiques pour leur montrer qu’il est possible de vivre ensemble malgré la différence", nous confie Maurice Ullmann.
Toutefois, il est difficile pour les éducateurs d’enseigner la tolérance puisque l’enfant est souvent tiraillé entre l’enseignement perçu dans le centre et celui reçu dans sa famille.
"Hier, je discutais avec un jeune garçon algérien de mon groupe de travail sur les attentats survenu la semaine dernière et il m’a expliqué qu’il était d’accord avec ce que les terroristes avaient fait. J’ai essayé de lui expliquer, qu’en France, on n’avait pas le droit de rendre justice soi-même. Au fil de la discussion, l’adolescent a compris mon point de vue mais je suis certain que si on lui repose la question dans quelques jours il ressortira le même discours", explique Christophe Moulin, éducateur spécialisé à la maison d’Autreuil.
La prévention doit se faire dès le plus jeune âge pour les enfants. Dès 10-11 ans, il est important d’expliquer les évènements aux enfants. "Plus on attend, plus c’est difficile et d’autant plus lorsque la culture d’origine est forte", témoigne Christophe Moulin.
Enfin, pour lutter contre le terrorisme, Manuel Valls prévoit la mise en place de quartiers spécifiques d’ici fin 2015, pour accueillir les djihadistes en prison. Internet et les réseaux sociaux seront également davantage surveillés.
halte a l argent gaspille dans ces quartiers que les parents fassent leur travail et apres on verra plus un centime pour ces quartiers
Signaler Répondre"Père absent, mère prostituée, un placement dans un foyer violent" http://www.arretsurimages.net/breves/2015-01-15/Charlie-l-enfance-miserable-des-Kouachi-Mediapart-Reporterre-id18431
Signaler RépondreJ'aimerai que l'on parle de la famille Kouachi, depuis quand les parents sont en France, quelle était l'ambiance familiale. Le reportage sur l'enfance de Mérah était édifiant
Signaler RépondreIl faut continuer les efforts d'éducation dans les écoles et les centres sociaux.
Signaler RépondreMais le gros du travail doit être fait dans les mosquées par les Imams. C'est à eux de rappeler que la tolérance est une valeur de l'islam et que le Jihad ne permet pas de tuer.
Quant à ceux qui partent il faut les empêcher de revenir non pas en destituant de la nationalité française mais en leur interdisant l'accès au territoire pendant une longue période.
si chacun ne s'occupait que de ses enfants, il n'y aurait plus d'écoles, plus de prisons, plus d'hôpitaux... Donc, même si c'est compliqué, c'est la seule solution !
Signaler RépondreUn excellent témoignage :
Signaler Répondrehttp://tailspin.fr/post/107696839163/pour-mes-eleves-de-seine-saint-denis
Occupez-vous en. Ce ne sont pas mes enfants. Les miens sont bien éduqués, dans le respect des personnes et de la République...
Signaler RépondreVous voulez en faire des apatrides ?
Signaler RépondreCes sont en effet nos enfants, il faut s'en occuper.
comme l'a fait remarquer Alain Bauer, il y a plus à craindre de ceux qu'on empêche de partir que ceux qui en reviennent. Et si c'était la meilleure façon finalement de se débarasser des bombes à retardement que constituent ces taupe dormantes sur notre sol? je ne comprend pas cette volonté de les garder chez nous à tout prix, encore moins le désir de s'occuper de ceux qui vont en revenir!! quand j'entend Cazeneuve parler de "nos enfants" on voit à quel point on est devenu totalement maso. Au contraire, désormais ennemis identifiés, il serait évident de les déchoir de suite de la nationalité française avec interdiction formelle de remettre un pied sur le territoire. Mais il y a longtemps que le bon sens nous a quitté, on en paye lourdement aujourd'hui le résultat
Signaler RépondreTentative d'attentat devant la mosquées de Vénissieux et jamais condamné voici la réalités a Lyon ... Laisser nous vivres en paix
Signaler RépondreAgressions , tabassage de couple muti culturel et soixantenaires, coup de couteaux sur deux ados dégradation de bars et kebabs le rôle difficile des gens lambdas dans le vieux lyon
Signaler Répondreallez a vaulx vous aurez une idee precise du probleme
Signaler Répondre