Ce changement de nom est l'occasion pour le service de s'étendre, quatre
nouvelles stations ouvrent cette semaine et trois autres sont en
projet.
Cette nouvelle appellation découle d'un contentieux avec le loueur de
voitures Europcar qui avait assigné LPA en 2009 pour contrefaçon de sa
marque Autoliberté.
Loin d'être un handicap par Louis Pelaez, le président de LPA, c'est
l'occasion de relancer son système d'autopartage maison qui avait été
mis à mal par l'arrivée des Bluely à Lyon. "Bluely a noyé Autolib' au
niveau de la communication", s'était alors exprimé Louis Pelaez, ce
mardi, en expliquant que le groupe n'avait pas communiqué sur Autolib'
depuis début 2012. Il insiste aussi sur le fait que les deux réseaux
d'autopartage ne sont pas concurrents mais "complémentaires". Bluely
pratique le "One way", c'est-à-dire que la voiture louée est prise dans
une station et laissée dans une autre, tandis que Citiz mise sur une
voiture dite "en boucle" qui favorise les trajets de plus longue durée.
Pour atteindre un objectif de 3000 utilisateurs d'ici à trois ans, Citiz
LPA augmente le nombre de stations (38 au total). Quatre nouvelles
stations auront ouvert d'ici jeudi : Saxe-Gambetta, Albert Thomas,
Villefranche-gare, Villefranche-mairie. Trois autres stations sont
actuellement en projet et devraient s'implanter en périphérie, à Bron
Centre, la Doua et Tassin. La flotte comprend désormais trois catégories
de véhicules : les petites citadines, les compactes et les petits
utilitaires et les familiales. Autre renouvellement : l'apparition d'une
formule "Liberté" qui permet de réserver une voiture Citiz sans prendre
d'abonnement mensuel.
Avec la formule "Liberté" sans abonnement mensuel, le prix du km est
identique mais celui horaire est passé de 4 à 5 euros, le forfait 24h
passant de 40 à 50 euros.