Décommandé par Jean-Jacques Bourdin sur RMC mercredi matin, il a
finalement été interviewé par France Info ce jeudi. Et Gérard Collomb
s'en est pris aux députés PS frondeurs, coupables "d'inconséquence"
selon lui. "Je suis consterné par ce qu'il vient de se passer à
l'Assemblée", a repris l'édile lyonnais. "Aujourd'hui, avec un chômage
de masse, après les événements de début janvier, on aurait pu penser que
les femmes et les hommes politiques aborderaient cet instant avec un
peu de gravité. Mais c'est la tactique qui leur importe. C'est un jeu
d'ombres où chacun essaie de marquer des points sans se soucier des
problèmes profonds de notre pays. Si on continue ces petits jeux, c'est
Marine Le Pen qui sortira du lot", a indiqué Gérard Collomb, qui déjeune ce midi avec le président de la République aux côtés d'autres maires de grandes villes.
Un discours
moralisateur qui plaira à ses détracteurs, qui lui reprochent
précisément ce que vient de dénoncer le sénateur-maire.
"Il faut refonder la gauche dans ce pays", a enfin annoncé Collomb,
n'oubliant pas de mettre un tacle à la droite qui "aurait pu voter" la
loi Macron ou encore à son ancien favori pour la présidentielle 2012
Dominique Strauss-Kahn, récemment jugé à Lille : "On ne peut pas à la
fois vouloir gouverner la France et je crois qu'il l'aurait fait avec
talent. Et en même temps s'abandonner à de telles turpitudes".
Ce jeudi après-midi, la motion de censure de l'UMP sera étudiée et
probablement rejetée. Le parti d'opposition fulmine après l'utilisation
du 49-3 pour faire passer la loi Macron mardi.
Gérard Collomb sur DSK : un "vrai naufrage" par FranceInfo
Jeudi 19 Février 2015 à 08h52
Gérard Collomb n'est pas tendre avec les frondeurs : "Il faut refonder la gauche dans ce pays"
François Hollande et Gérard Collomb - LyonMag
Le sénateur-maire de Lyon a pu donner son avis sur la crise politique et de confiance que traverse le gouvernement actuellement.
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incroyable
Signaler RépondreFrais des députés : l'Assemblée rate sa réforme
Signaler Répondre20 février 2015 | Par Mathilde Mathieu MEDIAPART
Après deux ans de réflexion, l'Assemblée nationale a enfin dévoilé son plan, censé éviter le détournement par certains députés de leur indemnité de frais de mandat. Aucun véritable contrôle n'est instauré. Une occasion ratée.
Entêtés. Butés. Incorrigibles. Les députés persistent à refuser tout contrôle véritable sur l’utilisation qu’ils font de leur IRFM, cette indemnité de 5 800 euros par mois versée à l’aveugle par l’Assemblée nationale et destinée à couvrir leurs frais de mandat. Cette semaine, le Palais-Bourbon vient ainsi d’accoucher d’une « réformette », un consensus minimal lâché par les différents groupes politiques après deux ans de réflexion interne et trois ans de polémiques.
Depuis 2012, Mediapart a pourtant révélé les abus à répétition commis par certains parlementaires, qui ont financé ici des vacances en famille, là un séjour sur la Côte d’Azur en voilier, ici un chèque pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, là un don à un micro-parti. Avec cet argent public, Jérôme Cahuzac a tout bonnement fait ses emplettes chez un vendeur de piscines.
Claude Bartolone, le président de l'Assemblée, en compagnie de Bruno Le Roux, le patron du groupe PSClaude Bartolone, le président de l'Assemblée, en compagnie de Bruno Le Roux, le patron du groupe PS © Reuters
Quelque 40 millions d’euros d’argent public sont ainsi distribués chaque année aux députés (à côté de leur « salaire » de base de 5 300 euros net). Certains thésaurisent beaucoup, voire s’enrichissent – jusqu’à 200 000 euros sur cinq ans de législature. Mais seule une proportion minuscule de l’hémicycle déclare un « surplus » en fin de mandat, puis le restitue à l’Assemblée nationale. Après les législatives de 2012, le Palais-Bourbon n’a ainsi récupéré que 500 000 euros d’IRFM non utilisés, dont plusieurs centaines de milliers d’euros reversés par une seule et même élue parisienne.
Au fil des ans, cette indemnité « professionnelle » a tellement été considérée comme un complément de salaire que plusieurs divorcés se plaignent aujourd’hui que leur IRFM ait été prise en compte pour calculer le montant de la pension alimentaire de leur épouse !
Inévitablement, le parlement français se retrouve humilié par le groupe anticorruption du Conseil de l’Europe (le Greco), qui a dénoncé l’an dernier un manque de transparence sur les moyens matériels des élus pouvant « donner lieu à des pratiques clairement inacceptables ».
En réponse à ces dérives, l’Assemblée nationale fait aujourd’hui un pied de nez à tous les citoyens, à toutes les associations, ainsi qu’à toutes les autorités indépendantes (dont la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique), qui attendaient une réforme de l’IRFM suffisamment radicale pour contrer l’antiparlementarisme galopant. Car c’est bien l’absence de contrôle qui produit cette suspicion généralisée – alors qu’une traque et un traitement des dérives individuelles permettraient de dégonfler les fantasmes.
Les annonces de cette semaine vont certes dans le bon sens. Il faut se féliciter, bien sûr, que le bureau de l’Assemblée ait défini pour la première fois les catégories de frais qu’il est possible de régler avec l’IRFM (permanence, transports…), et donc en creux les dépenses non autorisées. Il était temps, aussi, que les élus soient contraints d’ouvrir un compte bancaire réservé à l’IRFM et que les virements vers d’autres comptes soient prohibés – il s’agit d’éviter qu’une partie des 5 800 euros mensuels ne puisse être mélangée à des fonds privés, en quelque sorte « blanchie ».
De même, il faut se réjouir que les députés aient désormais interdiction d’utiliser leur IRFM pour acquérir un appartement, ou même leur permanence. En achetant un bien en début de mandat pour le revendre à la fin, trop d’élus ont en effet empoché une plus-value illégitime (Mediapart l’avait pointé dès 2012, de même que l’Association pour une démocratie directe plus récemment).
Mais en refusant d’instaurer la transparence sur leurs comptes IRFM, la majorité des députés ont décidé de rester cloîtrés dans une bulle d’irresponsabilité.
En bloc, ils ont d’abord balayé l’importation du modèle britannique, où depuis 2010 les parlementaires sont uniquement remboursés sur notes de frais, qu’une autorité indépendante épluche scrupuleusement, au point de débusquer encore de fausses factures (67 personnes mobilisées, 7 millions d’euros de budget annuel). Tous les salariés français se soumettent à ce genre d’exercice dans leurs propres entreprises, mais admettons que le procédé soit jugé trop dispendieux pour l’Assemblée.
Surtout, les députés ont rejeté tout véritable contrôle a posteriori sur leurs comptes IRFM, en fin d’année ou fin de mandat, qui aurait pu être confié au déontologue de l’Assemblée ou à une poignée de fonctionnaires du Palais-Bourbon. Ces derniers auraient épluché les dépenses une à une pour vérifier l’existence d’un lien avec l’exercice du mandat, scanné les relevés bancaires et réclamé les factures correspondantes aux retraits d’espèces (achats de costumes, restaurants, etc).
Comme le coût d'un contrôle annuel sur les 577 députés servait de repoussoir, plusieurs élus de gauche comme de droite ont suggéré des vérifications par tranches ou aléatoires. « Au groupe écologiste, on proposait que le déontologue tire au sort un dixième des députés chaque année », affirme ainsi François de Rugy, coprésident du groupe EELV.
À l’arrivée, le bureau de l’Assemblée a prévu, sans rire, que chaque député fournirait une « déclaration sur l’honneur qu’il a utilisé l’IRFM (…) conformément aux règles établies ». En cas de soupçons (déclenchés par on ne sait trop qui, lettre anonyme ou média), le président de l’Assemblée pourra
Tout est bon dans le mouton
Signaler RépondreUne très bonne vision de la situation. Un bon jugement sur l'actualité. Mb
Signaler RépondreC'est vrai que son comportement peut laisser penser qu'il préfère Pinochet à Hollande !!
Signaler RépondreGg le mec qui fait la leon amis que lui augmente ses indemnits et les impts locaux ! sa morale franchement a me fait rire. Ce qui m'attriste aussi ce sont tous les commentaires crits ici et qui n'empcheront pas Gg d'tre lu rlu etc....
Signaler Répondreles frondeurs critiquent la politique du gouvernement qu'ils font parti mais surtout ne mettent pas en pratique leur acte (motion de censure non votée) afin de conserver les doux avantages de leur fonction.Les champions des politiques à n'agir que dans leur intérêt
Signaler RépondreChevènement avait raison sur le plan moral de dire:soit on ferme sa g. ,soit on quitte ses fonctions:à bon entendeur salut!
Mdr le mec y soutien un gars des que ce gars a des souci il se tire J'espère pour lui qu'il n'a rien a ce reprocher car on va bien rire Sinon il en débite des connerie ce bâtard Avec le chômage monsieur je préconise 48 mois de période d'essai Monsieur je refuse de baisser mon salaire Monsieur je suis pdt du sytral mais je vais mettre mon ami rivalta alors que celui ci n'est plus légitime a ce poste
Signaler RépondreTout à fait d'accord
Signaler RépondreEt … ça fait peu de temps que la gauche n'a plus sa place en France.
Signaler RépondreIl vous reste encore CUBA ou la COREE du Nord, parce que dans les pays de l'EST j'ai peur que vous soyez mal accueillit.
lui: de gauche? Monsieur +20%
Signaler Répondre...si la gauche existe encore (plus si sûr....)
Signaler Répondrele front de gauche ne sert à rien sinon à foutre le bazar:ses idées sont reprises par le programme du FN en matière d'économie (sortie de l'euro ,nationalisation à tout va...) et vont à l'encontre des besoins des entreprises françaises qui disparaissent les unes derrière les autres à cause des charges sociales et autres taxes en tout genre et de la hyper réglementation administrative:ce que veut accentuer ce " parti " avec le modèle de la Corée du Nord quitte à tuer toute velléité d'entreprendre en France pour mettre en place une économie Etatiste dirigiste qui a fait couler entre autres la Russie
Signaler Répondretrès bonne idée gégé, mais alors sans toi. .... Cela fait bien longtemps que tu n'as plus ta place à gauche.
Signaler RépondreGuignol : "Je suis peuple, ouvrier, frondeur pas conformiste. Je trique les phraseurs, bobardiers, arrivistes…"
Signaler RépondreJe crois qu'il s'est trompé de verbe!
Signaler RépondreIl voulait dire "dissoudre"... mais c'est vrai, dissoudre la gauche... c'est compliqué pour un élu gauche!
Ce qui fait monter Marine Le Pen,c'est se faire élire sur un programme de gauche et faire une politique de droite.
Signaler RépondreCollomb et les siens ont trahi et humilié le peuple!
Ils finiront dans les poubelles de l'histoire.
Le roi de la magouille n'est pas tendre avec ceux qui le refusent !! C'est normal.
Signaler Répondrevous parlez bien de cet homme là ?
Signaler Répondrehttp://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Politique/Elections/Municipales-2014/L-etonnant-financement-de-campagne-de-Gerard-Collomb
http://www.lyonmag.com/forum/topic/70503#comment_form
comment peut on croire un homme si peu scrupuleux et respectueux devant ses électeurs en toute impunité
< qui attend désespérément qu'on lui confie un poste là haut pour diffuser encore plus sa gangrène de privilégié
Et nous, nous sommes consternés par les hausses d'impôts locaux et les hausses des "indemnités" ! Mais Gégé, il ne fait pas dans la tactique, lui... il donne des leçons...
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