L'Olympique Lyonnais qui n'a plus son destin en mains a également raté
l'occasion de mettre Marseille, 3e, battu à domicile par Caen (3-2), à
sept points.
C'est le second revers de l'OL en 23 journées et le
dernier datait du 30 novembre à Saint-Étienne (3-0) mais l'équipe
d'Hubert Fournier marque un fort ralentissement depuis cinq journées
avec une seule victoire, contre Nantes (1-0) pour trois nuls et une
défaite.
Cet effritement dans les résultats peut s'expliquer de plusieurs manières.
Il y a eu évidemment la blessure et l'absence d'Alexandre Lacazette, son leader d'attaque (21 buts en championnat).
Outre
son efficacité, il est aussi un maillon essentiel du jeu et son absence
s'est faite durement ressentir même si durant son indisponibilité, les
performances sont à relativiser : l'OL a affronté successivement Monaco
puis le PSG avec deux résultats nuls à la clé avant un déplacement
toujours difficile sur le terrain synthétique de Lorient.
Même s'il
est revenu, Lacazette n'a pas pour autant retrouvé la totalité de ses
moyens. Il lui faudra sans doute une semaine à quinze jours
supplémentaires de compétition. Cela s'est vu à Lille où il s'est sans
doute mis une trop grosse pression à vourloir être décisif de suite et a
affiché un certain agacement. Il est également retombé dans ses vieux
travers en simulant un penalty en fin de partie.
La titularisation de
Rachid Ghezzal à la place de Yoann Gourcuff fait aussi débat. Il est
difficile de vérifier si Gourcuff, comme cela circule, n'a pas fait une
bonne semaine d'entraînement faute d'investissement suffisant (ça fait
cinq ans que c'est comme ça...), mais entre les deux, le cœur et la
raison ne devraient pas balancer. Ghezzal est au mieux un remplaçant
alors que le Breton apporte toujours une plus value dans le jeu lyonnais
quand il joue.
Il y a huit jours, il était impliqué sur le but de
Fekir en alertant Lacazette, dernier passeur. A Lorient, déjà remplaçant
au coup d'envoi, Gourcuff a bonifié l'équipe dès son entrée.
C'est donc une leçon qui n'a pas été retenue par Hubert Fournier qui semble assumer ce choix.
Enfin,
Nabil Fekir a été aussi inexistant que Lacazette. Or, le secteur
offensif a été déterminant dans le parcours glorieux de l'OL depuis la
fin août. Est-il perturbé par le choix qu'il doit opérer entre la France
et l'Algérie ?
Enfin, le patron a failli : Maxime Gonalons est
directement impliqué dans les deux buts lillois pour des erreurs
largement évitables.
Fournier a également fustigé l'attitude globale
de l'équipe et de ses joueurs, insuffisamment patients, trop vite
agacés, râlant et contestant sans arrêt les décisions de l'arbitre.
Ce
qui prédomine après cette défaite, alors qu'il reste deux déplacements
consécutifs à effectuer à Montpellier et Marseille, c'est un sentiment
de gâchis et de frustration après une première période assez correcte.
"Hélas,
notre seconde mi-temps a été léthargique et les deux buts encaissés en
quatre minutes nous ont tué", a admis Fournier. "Nous n'avons pas eu les
ressources pour revenir dans ce match", a-t-il dit.
L ol ne sera pas champions sans gourcuff n en déplaise à beaucoup même au dirigeant pour ma part il y a trop de déchets ces temps ci vous ne me faites plus rêver adieu
Signaler Répondrele championnat c'est mathmatique celui qui a le plus de points merite sa place
Signaler Répondremediocre OL en seconde mi temps et manque de motivation en premire Ne mrite pas d tre premierdepuis un moment !
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