Leur principal suspect était un motard, portant un bouc et un casque
spécifique, aperçu près du lieu de la tuerie.
On apprend cette semaine que les juges d'Annecy en charge de l'affaire,
Michel Mollin et Christine de Curraize ont finalement retrouvé l'homme
grâce à son téléphone portable qui avait borné et l'ont interrogé.
Il
s'agit d'une personne originaire de Lyon qui se trouvait là par hasard.
Il venait pratiquer le parapente selon le compte-rendu de son audition
le mois dernier. Le Lyonnais, chef d'entreprise, a également reconnu qu'il n'avait jamais
fait le lien entre le portrait-robot et lui, malgré sa présence dans la
zone de la tuerie de Chevaline. Tout simplement, il ne s'est jamais intéressé à l'affaire et n'en connaît pas les détails.
"Son profil personnel et professionnel
l'exclut de la liste des suspects à 95 % mais des vérifications doivent
encore être menées", explique une source proche du dossier.
Pour les enquêteurs, il n'existe désormais plus qu'une piste : les
occupants d'un 4x4 noir aperçu lui aussi dans la zone le 5 septembre
2012. Ils n'ont toujours pas été identifiés mais pourraient avoir des
informations, voire plus, sur la mort de trois membres de la famille
Al-Hili et du cycliste.