A la Fondation Bullukian, la Ville de Lyon présentait
ce mardi matin les différents événements, notamment culturels, consacrés au drame
perpétré en Turquie. Si ces derniers rendent hommage aux victimes, ils
ont également pour objectif de lutter contre la négation du génocide.
De
quoi concerner la communauté arménienne lyonnaise qui atteint 40 000
personnes dans l'agglomération.
Un lien très fort unit Lyon et l'Arménie. Aux côtés de Jean-Dominique Durand, adjoint au Patrimoine, le 1er adjoint à la Ville de Lyon,
Georges Képénékian, chargé de la Culture explique :
"Les rapports entre Lyon et l'Arménie sont forts. C'est une ville
rebelle, libre de pensées et d'esprit, qui n'accepte pas les injustices.
Ce n'est pas un hasard si un mémorial se trouve en plein centre de
Lyon. C'est un acte de dénonciation pour prouver que ce qui a été fait
ne peut être effacé."
Ainsi, des colloques, des expositions ou encore des concerts sont prévus
à la Fondation Bullukian dans les galeries d'art ou encore à la
Bibilothèque municipale. Cette dernière expose d'ailleurs jusqu'au 16
mai, les oeuvres du photographe Rajak Ohanien sur "Alep 1915".
La Halle Tony Garnier accueillera même le 14 avril le groupe "System of a
Down" dont les membres sont d'origine arménienne et engagés pour la
reconnaissance du génocide.