Ces absences sont un réel handicap que l'Olympique Lyonnais doit
surmonter pour récupérer sa première place au classement perdue vendredi
avec la victoire difficile du PSG sur Lorient (3-1).
Sans Alexandre Lacazette, son buteur, l'équipe d'Hubert Fournier n'a
gagné aucun match. Elle en a disputé trois ainsi contre Monaco, le PSG
et Lorient.
Qu'il joue ou pas, le jeu de l'OL a une réelle différence. Il marque 2,1
but avec son attaquant fétiche contre 0,7 sans, et prend 2,1 points par
rencontre et seulement un s'il n'est pas là.
Heureusement, Yoann Gourcuff, remis d'une bien légère blessure derrière
une cuisse qui l'a poussé à déclarer forfait pour le match, dimanche
dernier, au Vélodrome où il n'a jamais joué avec Lyon, figure bien dans
le groupe et devrait pouvoir tenir son poste de milieu offensif, capable
de fournir des ballons à Nabil Fekir et sans doute Mohamed Yattara.
En revanche, derrière, la suspension de Samuel Umtiti est aussi un gros
handicap. Avec l'indisponibilité jusqu'à la fin de la saison de Milan
Bisevac, il s'est transformé en véritable chef de la défense. Fournier
devra composer une charnière avec Lindsay Rose, qui a été bon contre
l'OM, et Bakary Koné. Les deux hommes ont été associés deux fois cette
saison pour deux défaites contre Astra Giurgiu en Ligue Europa et Lens.
A gauche, Mouhamadou Dabo jouera logiquement à la place d'Henri Bedimo.
Face à un adversaire niçois sous tension (16e) qui a reçu vendredi la
visite animée de ses supporters lors du dernier entraînement et qui
reste sur quatre défaites de rang mais surtout sept matches sans gagner
depuis la victoire sur l'OM le 23 janvier (2-1), l'OL doit être méfiant
et vigilant.
Il n'a pas une grande marge de manœuvre autant au niveau du classement
que sur son effectif où les possibilités de remplacements sont très
limitées.
A charge pour ceux qui joueront à la place de Lacazette, Umtiti et
Bedimo que l'on peut compter sur eux.
Joueurs, entraîneurs et Jean-Michel Aulas assuraient pouvoir dire si le
titre était un objectif après la série de trois déplacements consécutifs
à Lille, Montpellier et Marseille au terme de laquelle l'OL a pris
quatre points sur neuf, soit un bilan mitigé dont les poursuivants n'ont
pas profité.
Il n'empêche, la marge est trop faible pour s'avancer
sérieusement sur le sujet.
"Le titre n'est ni une fixation, ni un tabou. On ne se lève pas tous les
matin ou on ne se rase pas devant sa glace en parlant ou en rêvant du
titre. Notre rêve, c'est surtout de faire un très bon match contre Nice
et de remporter les trois points et ensuite nous verrons", souligne
Hubert Fournier.
"Mais quand il y a des effectifs comme ceux de Paris, Monaco et
Marseille, on peut avoir la lucidité de penser que ce sont d'excellentes
équipes qui peuvent aussi prétendre gagner le titre", ajoute-t-il
encore.
Est-ce que ce serait un échec de ne pas terminer champion ? "Tout dépend
de notre fin de saison. Si on se loupe complètement, on pourra
peut-être parler d'échec mais nous n'en sommes pas là. On va se donner
les chances d'aller chercher une qualifications en Ligue des Champions
et mieux si ça veut bien tourner pour nous", poursuit Fournier.
LE foot c'est ce qui remplace les sectes. !!!!!!!
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