- le FN à plus de 25%. Le parti d'extrême-droite progresse considérablement et est surtout en train de s'ancrer dans les territoires qu'il maille peu à peu. Notons qu'il gagne plus de 300 000 voix par rapport aux Européennes alors que nous ne votions ni à Lyon ni à Paris.
- l'abstention. Moins élevée qu'annoncée, elle demeure cependant importante et témoigne d'un désintérêt durable des Français envers la Politique.
Donc oui, la Droite peut se réjouir mais elle doit continuer ses efforts afin de proposer une alternative véritable à la politique désastreuse du Gouvernement socialiste, et également continuer à combattre le Front National sur le fond et non sur le terrain des polémiques.
Quant à la Gauche, ce n’est pas tant le résultat qui choque, c’est son interprétation par ses élus et notamment par le Premier Ministre qui a démontré dimanche lors de son allocution son total décalage avec la réalité du pays.
Localement, nous assistons aussi à une déroute des amis socialistes de Gérard Collomb dans le Nouveau Rhône et à la fin de l’époque Mercier. Cela incite à trois réflexions :
- certes il faut promouvoir et réaliser le rassemblement le plus large possible à droite mais parfois le fait d’aller en ordre dispersé au premier tour, lorsque l’on sait qu’il n’y a pas de risque de basculement à gauche, peut être utile aussi bien par stratégie que pour mesurer clairement le poids électoral de chacun…
- la victoire probable dimanche prochain de Christophe Guilloteau (UMP) est un exemple à suivre car c’est un candidat de terrain mais aussi un élu qui n’a pas peur de porter et de défendre ses valeurs.
- les électeurs, en votant massivement pour les candidats du Front National, ont voulu sanctionner le Gouvernement socialiste mais aussi montrer leur mécontentement face aux pratiques politiques qui les révoltent. Ils se sentent délaissés sur les sujets qui les préoccupent le plus à savoir l’emploi et la sécurité.
Heureusement d’ailleurs que nous ne votions pas à Lyon car entre les absences répétées de Gérard Collomb au Sénat et le fait qu’il ait augmenté injustement les indemnités des élus à la Métropole, nul ne sait ce que les résultats auraient pu donner pour le parti de l’extrême-droite.
Dimanche prochain, les électeurs auront le choix entre cautionner la politique de François Hollande, préparer l’alternative (alternative et non pas alternance, car l’alternance c’est "une fois moi, une fois toi") ou de favoriser l’ancrage du Front National.
Ce sont des choix très importants mais pas autant que celui d’aller voter pour faire baisser l’abstention, donc dimanche prochain, tous aux urnes !
Retrouvez tous les billets de Jérémie Bréaud sur son site
Jérémie Bréaud est élu UMP du 6e arrondissement en charge du Numérique
Oui, mais, les alliances font que, on ne peut pas dire qu'un parti est le premier parti sauf s'il n'est pas le FN, et donc on peut dire que l'UMP est le premier parti. Compris.
Signaler Répondreaux urnes citoyens.......
Signaler RépondreUMP ?
Signaler RépondreMouaahahahhahahahahahahahahahaha
Franchement, que sont les "idées du FN", les "idées de l'UMP", les idées de l'UDI" les "idées du PS".....?
Signaler RépondreQuel vide !
Pourquoi les médias ont-ils tous sans exception présenté et affirmé que l'UMP était le premier parti de France alors que selon le Ministère de l'Intérieur, pourtant source officielle, le premier parti de France est le FN ?
Signaler RépondreSource : http://elections.interieur.gouv.fr/departementales-2015/FE.html
Les médias, 5e colonne du système.
des abstentionnistes à motiver
Signaler RépondreCe qui est inquiétant, ce n'est pas le nombre de bulletins FN glissés dans les urnes hier, c'est le nombre de bulletins donnés à une union de l'UMP au MoDem (parti ayant déjà pactisé avec le PS, comme l'UDI).
Signaler RépondreLes guignols de service qui poussent des cris indignés devant le score du FN en disant "il faut combattre leurs idées" n'ont pas compris qu'il leur faudrait d'abord en proposer des bonnes avant.
Aux urnes citoyens, allez choisir à qui vous préférez verser votre dîme.
Signaler RépondreJ'aimerais, cher Monsieur, que vous nous expliquiez ce qu'est une droite "non républicaine".
Signaler RépondreVous savez que les avis divergent, notamment chez les journalistes sérieux.
Je suppose que vous en êtes...