C'est en tout cas la revendication principale du mouvement de grève
organisé par les professionnels de l'urgence sociale ce mardi.
Après un courrier adressé au préfet et resté sans réponse, ces derniers
ont dénoncé le peu d'investissement du gouvernement lors d'une
conférence de presse.
"Il y a aujourd'hui plus de 2000 personnes à
la rue, faute de places dans les structures. Pourtant, les chiffres
sont remis en cause par le gouvernement car elles ne sont pas toutes
visibles sur la place publique. C'est semble t-il l'une des raisons pour
lesquelles le Préfet n'agit pas", explique Virginie, éducatrice spécialisée.
Après un hiver préoccupant durant lequel quatre personnes sont mortes dans les rues de Lyon, le collectif affiche un "ras-le-bol général".
Aussi, la fin du dispositif prévue au 15 avril prochain inquiète ces
professionnels pour qui les solutions mises en oeuvre par le Préfet ne
sont pas suffisantes : "La création de 300 places supplémentaires
n'est pas suffisante. Nous demandons 2000 places adaptées à tous. Ainsi
qu'une non remise à la rue", ajoute Virginie.
Les travailleurs sont dans l'obligation d'établir des "priorités" pour distinguer "le plus faible parmi les fragiles". Une lourde contrainte pour Lucie, assistante sociale : "Doit-on attendre que son état de santé se dégrade pour se voir offrir une place ? Les personnes sont bafouées dans leur droit"
Une centaine de personnes se sont mobilisées aujourd'hui. Le collectif
entend lancer d'autres actions de mobilisations, notamment en lien avec
les autres associations françaises.
Quand les socialistes veulent trouver des logements, ils en trouvent sans difficulté.
Signaler Répondrehttp://www.lepoint.fr/politique/exclusif-paris-petits-relogements-entre-amis-ps-27-03-2015-1916362_20.php
Ces donneurs de leçons, ils nous sortent par les trous de nez.
Non
Signaler RépondreJe pose la question parce qu'elle doit être posée
S'offusquer que des enfants soient dans la rue c'est bien mais ça ne sert à rien
Il faut ensuite prendre une décision budgétaire et investir de l'argent pour construire des infras permettant de les aider
Sachant que nos impôts n'y suffiront pas puisque l'état et les collectivités sont déjà sur endettés
Mais ça curieusement, personne n'en parle
C'est tellement pratique de s'offusquer puis de passer à autre chose
Alors toi tu préfères laisser mourir les gens dans la rue, sur un trottoir, plutôt qu'une infime partie de tes impôts servent à ouvrir des logements qui leur permettraient de survivre ?
Signaler RépondreQuand on voit à quoi servent nos impôts et taxes, il y a mille autres raisons bien plus valables de s'indigner de ce qu'on paye que l'ouverture de logements aux plus démunis. Ceci devrait être une priorité ! A quoi sert-il d'embellir une ville si elle n'est pas capable d'offrir un toit à tous ses habitants ?
Ah mais oui j'oubliais... La santé des autres n'est pas d'intérêt général ni de priorité publique, les stades de foot, centres commerciaux et autre musée à l'architecture impossible et couteuse sont bien plus nécessaires et passent avant la vie de n'importe quel homme, évidemment...
"Tant qu'on touche pas à mon argent moi je veux bien être solidaire", voilà le reflet d'une gangrène qui pullule en société et qui laisse penser à tous, cette fois-ci, qu'elle saine.
avec vous, solidarité
Signaler Répondre2.000 c'est insuffisant, je pense qu'il en faut 20.000.
Signaler RépondreOn ne peut quand même pas les laisser dehors ?
"Nous demandons 2000 places adaptées à tous"
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Et toujours la même question
Qui va payer ?