Les enjeux du deuxième tour

1- Le grand chelem à Lyon ?
Même si Gérard Collomb est assuré d’être facilement réélu maire de Lyon, après son succès du premier tour ( 53%), le deuxième tour ne sera pas une simple formalité. Car la droite va essayer de résister dans trois arrondissements. Dans le 4ème, les jeux sont faits et l’UMP Emmanuel Hamelin, déjà battu aux dernières législatives, va sans doute être balayé par le maire sortant Dominique Bolliet qui a d’ailleurs failli passer au premier tour à 64 voix près.
En revanche, ce sera plus compliqué dans le 2ème et le 6ème, les deux arrondissements bourgeois de Lyon qui sont historiquement ancrés à droite mais où les listes Collomb ont un potentiel autour de 50% pour le deuxième tour. A quelques points, l’un et l’autre peuvent basculer. D’autant plus que les listes du maire de Lyon, qui sont ouvertes à des centristes et des modérés, affrontent des listes UMP où les millonistes sont très présents. Tout dépendra en fait de la mobilisation qui dans ces deux arrondissements a été relativement faible au premier tour (57,8% et 58 %) et surtout à qui cette mobilisation va profiter.
Une certitude, si ces deux arrondissements résistent à la vague Collomb, les millonistes vont triompher et ils pourront affirmer être les seuls représentants de l’opposition à Lyon. De quoi relancer la bagarre à droite entre les radicaux et les modérés.
En revanche si Collomb réalise le grand chelem, ce sera un triomphe dont il sortira renforcé aussi bien à la communauté urbaine qu’au conseil général. Mais s’il ne gagne que le 6e arrondissement, ce serait déjà un résultat historique pour la gauche lyonnaise.

2- Une vague rose dans l’agglomération ?
3- Mercier en difficulté au conseil général ?
4- Quelles grandes villes de la région vont basculer à gauche ?